Le Docteur et l'Impératrice

Chapitre 10 - Le Conseil Grotesque

« Qui sont les membres du Complot ? Les plus éminents spécialistes se déchirent sur la question, du moins jusqu'à ce qu'ils meurent prématurément. Un seul nom suscite un quasi-consensus : celui du professeur Prosov. Rapide présentation : Tito Prosov, médecin, anthropologue, créateur du concept de « Sciences de la Torture et de la Mort », conseiller scientifique des autorités soviétiques pendant la guerre froide, président d'honneur de la Conférence Internationale des Bourreaux, actuel directeur de recherche du Laboratoire d'Anatomie et de Psychologie Humaine de l'Université Lomonossov de Moscou.

Quels indices nous permettent de révéler son coté bien fourbasse ? Tout d'abord, les racisti seneces semblent porter sa marque caractéristique : seul un expert saurait créer pareilles créatures. En outre, le mystère tamponné « secret-défense » qui entoure ses recherches à l'Université fait évidemment planer le doute. »

Zébulon de Saint-Pierre, La Conspiration des retraités

Le professeur Prosov marchait à bonne allure, éclatant parfois d'un rire sardonique qui faisait sursauter les passants. Il se dirigeait vers l'arrêt de bus.

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Le professeur Prosov filait à bonne allure, éclatant parfois d'un rire sardonique qui faisait sursauter les passagers. Il était assis dans la navette pour l'aéroport.

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Le professeur Prosov mangeait à bonne allure, éclatant parfois d'un rire sardonique qui faisait sursauter les hôtesses de l'air. Il était dans l'avion et entendait qu'on lui proposait du parfum détaxé. Il éclata d'un rire sardonique et appuya sur un bouton habilement dissimulé à coté de son siège. Aussitôt une trappe s'ouvrit et il fut expulsé de l'avion, au grand soulagement des hôtesses qui regrettaient simplement de ne pas avoir pu lui vendre leur parfum.

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Le professeur Prosov tombait à bonne allure, éclatant parfois d'un rire sardonique qui faisait sursauter les pigeons. Il appuya sur un deuxième bouton, situé cette fois-ci sur son siège, et un parachute se déploya immédiatement, ralentissant la chute. Le professeur ricana.

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Le professeur Prosov marchait à bonne allure, éclatant parfois d'un rire sardonique qui faisait sursauter les flocons de neige. Il était tombé exactement au bon endroit, au cœur d'une ancienne citadelle abandonnée des Scandes qui avait autrefois servi de forteresse aux Sages d'Hyperborée. C'est là que se réfugièrent les rares parmi eux qui réchappèrent à la submersion de leur ile et c'est là qu'ils rédigèrent les trois Livres majeurs : le Scrabblea dont on a déjà parlé, le Tempora et le Magistra, dont on parlera plus tard. C'est là, dit-on, que ces rescapés jetèrent les bases du culte d'Ubortol à la suite de recherches poussées dans des domaines de la Science que nous n'oserions imaginer.

Et c'est dans ce même endroit oublié de tous que le professeur marchait d'un bon pas, éclatant parfois d'un rire sordide qui résonnait dans le vide, rebondissait sur ces ruines où le Complot avait, des années auparavant, établi son Quartier-Général.

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Le professeur Prosov tournait à bonne allure autour de la table, éclatant parfois d'un rire sardonique qui faisait sursauter les particules de poussière. Il se trouvait dans la petite salle de réunion du Complot, un endroit froid et à demi enterré qui contenait une unique table ovale et de nombreuses chaises agencées tout autour. Il était le premier arrivé. Il s'arrêta un instant, tremblant d'excitation, pour ouvrir la valise qu'il avait laissée sur la table. Il en sortit une longue robe bleu sombre à capuche. Sur la manche était cousu l'insigne du Complot. Le professeur enfila la robe et mit la capuche. Nul ne pouvait plus voir son visage, désormais. Le professeur ricana.