Le dimanche,Quand nous arrivons chez mes parents, mon frère semble très étonné de voir Leandro ce que je comprends parfaitement. Il me serre dans ses bras et me glisse à l'oreille que j'avais des choses à lui raconter.
- Je n'ai rien à te dire à part que je te sauve la mise, une nouvelle fois !, lui chuchotai-je.
Il serre cordialement la main de Leandro et ce dernier fait comme s'il n'avait rien entendu de notre échange.
- C'est à cause de vous que ma fille ne prend même plus mes appels !, s'indigna une voix en arrivant dans le salon.
Je regarde Leandro en rougissant. Merci maman pour cette honte ultime, c'est là où je commence à vraiment regretter mon idée de départ. Je devrais arrêter d'être gentille avec mon idiot de frère.
- Je ne savais absolument pas qu'elle ignorait vos appels et je ne l'empêche jamais de décrocher.
Je le regarde un brin choqué. Il est d'une mauvaise foi c'est le premier à me rabâcher « vie professionnelle/vie privée ».
- Eh bien ma fille, je ne te félicite pas !
Elle me sourit avant de me faire la bise et de serrer la main de Leandro.
- Carolina tu ne vas pas en faire tout un fromage ! C'était y a une semaine, soupira mon père.
Elle le fusille du regard et lui fait clairement comprendre qu'il faut qu'il s'occupe de ses fesses au lieu de se mêler de cela.
- Ce regard me rappelle vaguement quelqu'un, me chuchota Leandro.
Je le fusille du regard sans m'en rendre compte ce qui le fait pouffer de rire devant les regards perdus de mon frère et de mes parents.
- Voilà ce même regard !
- Si tu savais ce que j'aimerais te dire là tout de suite, lui murmurai-je.
- Oh j'ai bien ma petite idée mais là y a trop de monde pour que tu m'avoues une telle chose, plaisanta Leandro.
Je le fixe complètement abasourdie. Mais c'est quoi son problème ? Il veut me mettre la honte ou me faire tourner au ridicule.
- Je veux tout savoir, s'enthousiasma Lorenzo
- Y a rien à savoir, me défendis-je.
- Mon dieu je ne sais pas comment tu fais pour la supporter parfois ! Elle doit pas être drôle tous les jours !, me taquina mon frère.
- Oh on s'y fait, lui répondit Leandro.
Mon père et ma mère éclate de rire alors que je fusille du regard ce qui me sert de frère et d'ami-patron. Oui c'est un nouveau concept que je viens de créer pour qualifier ma relation avec Leandro.
- Très drôle Leandro très très drôle, ironisai-je.
- Je sais que tu aimes mon humour !
- Oh elle n'aime pas que ça je te rassure, me taquina Lorenzo.
Je me mets à rougir et cherche du regard mes parents pour qu'ils viennent à mon secours mais aucun des deux ne réagit. Ils semblent bien trop curieux de ma future réaction ou de mes liens avec Leandro. Je reporte mon attention sur Leandro qui est très amusé par la situation.
- Ça je me doute ! elle n'est pas très discrète, lui avoua Leandro a l'oreille tout en me regardant.
C'est sûr que maintenant je suis rouge pivoine. J'ai très chaud, trop pour que cela soit normal. Je me sens vraiment mal. Mon frère me regarde d'un œil coupable alors que je suis innocente dans l'histoire, j'y suis pour rien s'ils font tous des histoires ou qu'ils m'inventent une vie qui n'est pas la mienne.
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CHIARA
RomanceJeune journaliste de 24 ans, Chiara Palazzi est parvenue à obtenir un poste dans le célèbre journal régional, le Nazione, faisant par la même occasion la fierté de ses parents. Cependant les réjouissances sont de courtes durées, entre un rédacteur e...