Chapitre 42 : Cauchemar

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Quelques heures plus tard,



Une fois arrivée à l'aéroport, nous cherchons en vain du regard Cassandre mais nous ne la trouvons nulle part. Après quelques minutes d'attente qui ne sont pas si interminables que cela, nous voyons une tête familière qui court vers nous. A sa démarche, je constate qu'elle n'a pas l'habitude de courir. Je pose mon regard rieur sur Leandro qui est dans le même état d'esprit que le mien.


— Je suis désolé mais y a un accident à l'entrée de l'aéroport et la circulation se fait vraiment très difficilement.


Replier sur elle-même, les mains sur ses genoux, elle tente de reprendre sa respiration. Je pose une main sur son épaule pour lui demander si elle se sent bien.


— Oui oui je vais bien, c'est juste le fait de courir. Je n'ai pas l'habitude !

— Sauf après les mecs, la taquina Leandro.


J'éclate de rire alors que Cassandre fusille du regard son frère qui fait son sourire le plus innocent au monde. Elle finit par se relever et nous embrasser.


— Vous avez fait bon voyage ?, me demanda Cassandre

— Mieux que toi en tout cas, ris-je.

— Vous n'allez pas vous y mettre tous les deux !

— Vu comment tu étais avec nous cet été, crois-moi ma petite que ce n'est que le début des représailles, plaisanta Leandro.


Leandro porte nos bagages tandis que Cassandre me prend par le bras. Je déteste les contacts physiques autres que ceux de mon copain mais j'imagine qu'étant ma belle-soeur, je dois faire une entorse à la règle.


— Je vois que ça va toujours entre vous deux !

— Toujours ! Pourquoi ça n'irait pas ?

— Bah je sais qu'il est chiant !, s'exclama-t-elle afin que Leandro puisse entendre.


Je soupire devant leur chamaillerie. Ils s'entendent tellement bien ces deux-là que j'ai l'impression de sortir avec un gamin quand il chahute avec sa soeur. Mais pour une fois, il ne répond pas à son pique ce qui nous étonne toutes les deux. Pour ma part, je mets cela sur le compte d'une mauvaise nuit et de la fatigue du voyage.

Il a bien fallut prendre notre mal en patience avant d'arriver chez son père, Cassandre n'a pas menti pour la circulation et l'accident. On a bien attendu une heure dans la voiture avant de sortir de l'aéroport. Une fois à la maison, nous sommes accueillis par Sophie et Giacomo sur le perron de la maison. Ils nous enlacent et nous laissent entrer.


— Tu as une mine affreuse, Chiara !


Je regarde Sophie, un peu surprise. C'est vrai que je me sens fatiguée mais pas au point de m'en sortir mal. Tout le monde me regarde et Leandro me sourit tendrement.


— C'est vrai, Chiara !, s'inquiéta Cassandre.

— Je vais très bien, je suis juste un peu fatiguée par le voyage.

CHIARAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant