Chapitre 17 : Le réveil

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Le matin du 6 mars 2025,

Des poings qui frappent à ma porte d'entrée me sors de mon sommeil. Je baille grossièrement avant de me lever difficilement. Il ne doit pas être tard car mon réveil n'a pas encore sonné. Je prend machinalement mon gilet sur la chaise de bureau, et sors de ma chambre.

- J'arrive !, criai-je.

Les gens sont vraiment malades de frapper sur les portes comme ça. J'ouvre ma porte tout en ne prêtant pas attention à la personne qui frappe.

- C'est pour quoi ?, soupirai-je à moitié endormie.

- Il est 11h00 et vous étiez censé être à la gare il y a déjà 30 minutes !

Cette voix me réveille d'un coup comme sorti des limbes. Je resserre machinalement mon gilet contre moi, mal à l'aise que Leandro me voit en pyjamas.

- Vous comptez me regarder encore longtemps comme ça ou vous allez bouger vos fesses et aller vous préparer !, s'impatienta-t-il.

Prise d'une panique inexpliquée, je referme la porte sur lui et cours en direction de ma chambre pour me changer. Heureusement que j'ai tout préparé hier soir, tout, sauf mon réveil visiblement. Je regarde mon radio-réveil est remarque qu'il y a eu une coupure de courant pendant la nuit, ceci explique cela. Je prends ma douche, me maquille et me coiffe en moins de quinze minutes. Puis je m'habille et prends mon sac à main ainsi que ma tenue de rechange. Le retour ne se faisant que demain matin.

- Vous m'avez vraiment refermer la porte sur moi !?, s'étonna Leandro.

- On peut se dépêcher au lieu de parler !

Je le devance jusqu'à la sortie de mon immeuble. Reconnaissant sa voiture, je me positionne devant alors qu'il ne semble pas vraiment pressé le pas.

- Vous venez me réveillez jusqu'à chez moi parce que je suis en retard et vous, vous ne pressez pas le pas, lui fis-je remarquer.

Il lève les yeux au ciel avant de sourire. Puis ouvre sa voiture et m'invite à y entrer.

- Vous savez être a l'heure ?, me taquina Leandro.

- Je suis toujours à l'heure sauf depuis que je travaille pour vous, avouai-je.

- Et je suis censé vous croire ?

- Oui parce que c'est la vérité !

- Donc c'est encore un moyen pour vous de m'énerver ?, me demanda Leandro sérieusement.

- Non là je ne l'ai vraiment pas fait exprès. Il y a eu une coupure d'électricité cette nuit, lui expliquai-je.

- Parce que les autres fois oui ?

- Mais non, ris-je. Je voulais juste dire que là encore plus que les autres fois où j'ai pu être en retard ce n'était pas voulu !

Il me regarde rapidement et me sourit.

- J'avais compris. J'espère quand même que l'on va pouvoir prendre le prochain train pour Rome et à temps pour l'interview.

Je souris tout en regardant les rues de Florence que nous traversons en voiture. Je remarque que nous sommes presque arrivée à destination.

- Vous stressez ?, lui demandai-je.
-

Il gare la voiture dans le parking souterrain et prend le temps de me détailler avant de me répondre.

- Disons que l'interview cumulé à votre retard ne m'aide pas à être calme et serein.

- Je suis désolé, lui dis-je.

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