Je n'ai cessé de penser à conversation entre Severus Rogue et Drago Malefoy durant toute la nuit, incapable de fermer l'œil.
Dormir sans le blond est difficile, il manque une chaleur à mes côtés, son souffle chaud contre ma nuque alors que sa respiration calme m'apaise. Il n'était pas là et mon esprit l'a bien comprit.
J'ai longtemps pensé que c'était la salle sur demande qui me permettait de dormir normalement, de pouvoir me reposer vraiment sans être torturé sans cesse par mes cauchemars. Mais j'étais loin de la vérité, depuis le début c'est le blond qui m'éloigne de toute cette misère à laquelle j'essaye de survivre.
Alors la nuit a été difficile, très difficile. Je mourrais d'envie de sortir et d'aller le retrouver. Mais je savais qu'il n'y aurait personne, alors j'ai attendu le lendemain avec hâte.
Ce matin, Ron n'a cessé de me dire d'aller parler de Pansy Parkinson à Albus Dumbledore, d'après lui il aurait pu la mettre dehors. Mais j'ai refusé, je ne voulais pas faire ça. Ça aurait montré ma faiblesse et donc prouver aux autres que je suis une proie facile, si faible que l'idiote de Serpentarde à réussit à me mettre à terre d'un simple sort de magie noire.
Alors non, il fallait que ça reste secret.
Ron ne m'a pas écouté et il en a parlé à Hermione, celle-ci se joignant rapidement du côté du roux, me demandant expressément d'aller voir le directeur de l'école.
Par je ne sais quelle chance, j'ai réussi à les persuader de garder le silence, jouant de ma carte d'Elu, ce dont je n'aime pas du tout faire, surtout avec mes deux meilleurs amis. Mais il le fallait, à vrai dire j'avais quelque chose de plus important en tête : Drago.
Je n'ai pas croisé le blond de toute la journée, je n'ai cessé de le chercher partout, mais en vain. Je n'ai pas non plus croisé la brune au visage de carlin, pour mon plus grand bonheur.
C'est grâce à son attaque que j'ai réalisé que j'avais baissé ma garde que j'étais devenu une cible facile et que si je ne me reconcentrais pas rapidement, une attaque comme celle de Parkinson ne tarderait pas à se reproduire.
J'ai donc décidé, avec Hermione et Ron, d'aller le reste de l'après-midi nous entrainer dans la salle sur demande, pour nous remettre au niveau au vue des quelques mois que nous venions de passer sans nous battre.
Ce fut une séance tout à fait productive. J'ai pu libérer mon angoisse créée la veille, puis comprendre que je n'étais pas faible.
Ron et Hermione n'ont pas arrêté de s'inquiéter pour moi, me demandant durant toute la journée si j'allais bien, si je voulais parler de la veille, s'il me fallait quelque chose pour me remonter le moral. Mais j'ai décliné à chaque fois leur offre, voulant tout simplement passer à autre chose.
Puis après cette séance, nous sommes sortis à Préaulard, nous dirigeant vers les Trois Balais, un peu fatigués de notre séance d'entrainement de la journée.
Ron s'assit en face de moi, deux bièrraubeurres dans les mains alors qu'il s'exclame tout à coup en riant.
- Je pense que je suis meilleur qu'Hermione au Patronus.
- Tu rêves ! Tu arrives à peine à prononcer la formule !
La brune semble offusquée et je ne peux m'empêcher de rire à gorge déployée. Puis je bois une gorgée de mon verre et prends à mon tour la parole.
- Ce n'est pas une compétition.
- Harry, dis-nous qui, d'après toi, est le meilleur au Patronus. Moi ou Ron ?
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Je te sauverai, Potter.
FanfictionRésumé: Les nuits d'Harry sont courtes, voire inexistantes. Elles sont sans cesse rythmées par les cauchemars reflétant la mort de ses parents et de son défunt parrain, mais aussi par la voix de Voldemort qui s'infiltre sans arrêt dans sa tête. ...