Partie 17

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Mariétou Ndiaye (Mamy)

J'ai comme l'impression d'avoir des tonnes de papillons dans le ventre😍😍 Il n'y a pas une minute qui passe sans que je ne pense à mon doux, avec son sourire angélique là qui à chaque fois me fait voyager dans les univers paradisiaques. Je n'avais encore jamais ressenti quelque chose d'aussi torride et intense. Quand Je le regarde Je ne vois q'un démiurge, quand Je frôle sa peau c'est tout mon corps qui s'embrase et quand j'effleure ses lèvres alors Je sens que Je suis dingue de lui.

Je me rends compte maintenant que mon combat contre mon Amour n'a été qu'une lamentable et vaine entreprise.
On a beau être fort et impénétrable, quand l'Amour décide de nous envahir nous perdons nos gardes et nul ne pourra l'empêcheur de prendre les devants sur nous.

Hier je n'ai pas dormi de toute la nuit. Ça faisait tellement bizarre dans ma tête d'accepter que moi qui ai toujours vu le noir chez les garçons au point même d'en conclure de ne guère entretenir de relations amoureuses, moi qui me disais que "l'amour c'est pour les faibles" , je me retrouve maintenant sous le contrôle de mon coeur, prête à assouvir au moindre de ses désirs et pulsions.

Non que c'est incroyable!

Je pesais encore le pour et le contre de cette décision que je venais de prendre, quelles en seraient les conséquences?
Sur mon indépendance, ma personne, mes études?
Qu'en penseras mon père qui jusque là n'a jamais cautionné que je m'aventure à sortir avec un garçon à fortiori Aziz avec lequel il s'était déjà brouillé?
J'avais fini par m'endormir sous la pression incessante de ces interrogations.

C'était stressant à la longue!

Je viens de préparer Néné pour qu'elle aille à l'école puisque Maman n'est pas là.
À peine commençais-je à lui enfiler son uniforme qu'ai-je entendu la sonnerie de la porte qui retentissait.
Qui est-ce que ça pourait-être de si bonne heure? Me demandais-je, je me levai ainsi le pas hésitant en direction de la porte quand soudain mon père se pointe.

-Laisses je vais ouvrir, vas continuer ce que tu fesais m'ordonna-t-il, ce que je fis alors.

-Où est passé ton sac, demande-je à Néné que je venais de finir d'habiller.

-Je ne sais pas c'est Maman qui l'avait rangé la dernière fois repond-t-elle.

-Bon d'accord viens avec moi, tu vas prendre ton petit déjeuner en attendant que Papa ramène leur clé pour que je te trouve ton sac.

Nous allions ensemble à la Cuisine quand j'entendis d'un coup une voix qui m'étais familière, j'en fis mine de rien et continuai quand-même ma marche puisque je me disais que c'était certainement la personne qui venait de frapper à la porte tout à l'heure.
J'étais presqu' à l'intérieur de la cuisine quand la voix de ma sorcière de grand-mère raisonna.

- Xana kouy nouyoo ngen manekoo faye sax ( répondez au moins quand quelqu'un vous salue) criait-elle fort.

On aurait dit une peruche affamée! 😅😅

Je ne pouvais plus faire semblant de ne pas l'avoir entendu alors je me retourne pour la saluer. Ma petite soeur quant à elle lui saute dessus tellement elle paraissait heureuse de la revoir.
J'avoue que j'aimais Mamie autant ou plus que Néné quand j'avais son âge mais à force de grandir et de me rendre compte de toutes ses magouilles j'ai fini par ne plus l'aimer du tout.

-Wa Mamy yow nii ngamay teroo leegui ( c'est comme ça que tu m'accueilles maintenant Mamy) ? demande Grand-mère.

- Que faire si Néné m'a déjà piqué ma place auprès de toi, feignais-je de répondre avant qu'elle n'enchaîne;

-Ne t'inquiète pas ma chérie ta place est et restera indemne, pas besoin de jalouser ta petite sœur.

On se mirent tous à rire de ces derniers propos vu le ton comique qu'a employé Mamie.

-Mamy aide ta grand-mère avec ses bagages et toi Néné tu viens avec moi je vais te faire ton petit déjeuner.

-D'accord tu....
Commencais-je à ditre quand Mamie me coupa sèchement.

-Ana sen Ndaye Xana daa demati (je suppose que votre mère est encore parti en voyage) Wa Pape yow loula dale ( mais qu'est-ce qui t'arrive Pape)?

-S'il te plait maman pas devant les enfants. Suppliait Papa avant qu'elle n'abdique et accepte de me suivre furieuse.

Je la laisse dans la chambre avec ses jérémiades et retourne chercher le sac de Néné.

Je retrouve Papa pour qu'il me file les clés le leur dressing que je fouille en ce moment.
Par inattention je fis tomber un tas d'habilles appartenant à mon père qui se deposèrent sur ma tête.
Je me demenais donc à les remettre sur place quand j'aperçois un objet qui attira toute mon attention.

C'était un à sac à outil comme ceux qu'on délivre dans les supermarchés. Ma curiosité me poussa plus loin et donc je pris la peine de l'ouvrir; il contenait une petite robe, très belle et toute neuve qui n'était certainement pas de la taille de maman.😞😞

Mon père vient sûrement de l'acheter en plus hors de la boutique de Maman qui pourtant vend bien ce type d'articles.
Hum bizarre !
À qui est-ce que cette robe appartiendrait? Me demandais-je alors?

À ce que je sache on ne fête rien à la maison ni dans la famille et puis y'a personne ici qui aurait cette taille d'ailleurs.
Je réfléchissais encore oubliant même la tâche qui était sous mes yeux avant que je n'entende les pas pressants de mon père.
Je me précipite donc pour remettre les choses à leur place juste à temps.

-t'as trouvé le sac de Néné ? Demande-t-il puis sans que je n'aie à lui répondre il l'aperçoit entre mes mains et poursuit donc;

-dépêches-toi il est presque l'heure je te donne de quoi prendre un taxi pour que tu amènes ta soeur je dois m'occuper de ta grand-mère avant qu'elle ne face une crise de nerfs ici. Dit-il en souriant .

-D'accord fis-je avant de sortir en priant pour que mon père ne sache pas ce que je venais de trouver.

En ce moment je suis dans le Taxi avec Néné.
Comme à son habitude elle m'embobine avec ses questions stupides.

non du tout et du n'importe quoi!

-Mamy pourquoi n'ai-je pas de seins comme toi? Damanda-t-elle innocemment.

😅😅Non elle va me tuer celle-là !

- Tu n'es encore qu'une petite fille Néné mais quand tu seras grande tu en auras, disais-je avec un rire fou ce qui emballa aussi le chauffeur qui ne pu se retenir.

-qu'est-ce qu'il y'a, pourquoi vous riez tous demandait encore ma petite soeur.

-Rien ma petite, xaley dou degne coumpa ( un enfant ne dois pas être trop curieux) fis-je en la chatouillant.

Le taxi venait de s'arrêter donc j'accompagne ma sœur jusqu'à sa classe puis je pris retraite.

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L'enfance est sans nul doute l'âge de l'innocence. On agit sans arrière pensée ni d'éventuels calculs, sans d'hypocrisie😍😍
On commet de grosses bêtises en croyant bien faire, Ndeysane!
J'aurais tellement donné rien que pour avoir à revivre ces tendres et heureux moments de ma vie.
Alors profitez toujours bien de l'instant présent car bien souvent on laisse passer des choses qu'on regrette par la suite ne n'avoir pas accompli à temps.

UNE DÉCOUVERTE INATTENDUEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant