UNE DÉCOUVERTE INATTENDUE

Partie 28

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Pape Malick Ndiaye

Aujourd'hui il y'a débrayage au Lycée à partir de 10h après presque une semaine de grève. Entre nos revendications syndicales non acceptées et le non-respect des engagements pourtant pris solennellement par l'État pour l'amélioration de la condition des enseignants, l'état de l'enseignement devient de plus en plus chaotique avec notamment des perturbations à tout bout de champ devenus hélas endémique à nos écoles.
À cela s'ajoute les problèmes liés à un démarrage tardif et une fermeture prématurée de l'année scolaire. les cours ne sont plus en appoint avec les nécessités de la modernité laissant transiger ainsi le niveau des élèves qui d'une manière ou d'une autre payent toujours les peaux cassés pour le laxisme de notre administration peu ou pas du tout performante. Dans nos pays très pauvres, nos dirigeant semblent avoir oublié cette phrase fort révélatrice de Mandela :" l'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde".
Seulement, à observer la passivité et le laxisme notoires de notre appareil administratif, je me demande à Quand ce changement? À Quand une administration moderne et performante qui fera de l'éthique sa manne?
Ce qui nous ouvrira les portes du développement ce ne sont pas une collection d'infrastructures, des dirigeants puissants ou des institutions fortes. Non, loin de là, seule une masse suffisante et efficiente de ressources humaines qualifiés pourrait nous hisser vers ce sommet, chose que seules l'éducation et la formation sont à même de réaliser.

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Je viens donc, à contre coeur, de vaquer les cours en attendant sagement dans ma voiture que ma fille se pointe pour qu'on puisse rentrer ensemble.
J'ai toujours été sa confidente pour le moindre de ses soucis et maintenant, bizarrement, il y'a quelque chose qui la tracasse sans qu'elle ne veuille pour autant m'en toucher mot.
Sa mère, qui s'obstine toujours à penser que ce sont des trucs de filles ne veux m'en dire davantage sur leur discussion alors là je n'ai de choix que d'aller m'enquerir personnellement de la situation.

Ah, là-voilà qui sort enfin mais malheureusement on ne pourra pas discuter sitôt puisqu'elle est accompagnée de sa copine. Je vais devoir déposer cette dernière d'abord.
Comme d'habitude elles s'isolent sur les chaises arrières de la voiture à mijoter sur tout et rien. Je fais comme si je ne les entendais pour les mettre à l'aise dans leur discussion. Mais c'est vrai que je m'y perds souvent dans mon indiscrétion , leur terminologie est tellement énigmatique que les comprendre devient une prouesse inaccessible à tous. Je ne sais pas si elles le font exprès pour me mettre à l'écart mais je me sens très démodé et vieux face à leurs expressions idiomatiques là😃😃
Nous voila devant chez Mounas, après avoir délicatement fait ses au-revoirs à sa copine et m'avoir salué, elle se précipite de rentrer chez elle. Quelle phénomène cette Mounas, elle est tellement rigolote😅😅

À nous deux Mamy Ndiaye!
À une centaine de mètres avant chez nous je me garre devant le Restaurant Madiba pour une petite viré familiale devant le regard suspicieux de ma fille.

-Mamy: Waouh, qu'est-ce qu'on fête aujourd'hui? Demande-t-elle toute anthousiaste.

- On pourrait fêter beaucoup de chose ah mais tu le devineras toute seule.

-Mamy: hum, à moi l'honneur alors😉

-Tu prends quoi, questionnais -je en demandant au serveur de s'approcher de ma main.

- Mamy: Une citronnade ça ira et pour le repas je prendrais la même chose que toi.

-D'accord!
Un jus d'Orange et une citronnade, s'il vous plait fis-je au serveur tout en cherchant un plat qui pourrait tous les deux nous convenir sur le menu.