Save me bad boy

Chapitre 10 :

Le temps passe, la nuit tombe, je vais mettre mon plan à exécution : ce soir, je compte m’enfuir, retourner chez moi.

Il est trois heures vingt-quatre du matin, tout le monde dort. Je m'habille : slim noir et t-shirt noir afin de ne pas me faire remarquer et descends les escaliers à pas de loup. Malheureusement, il fait noir, je n'y vois rien. J'arrive dans le salon, encore quelques pas et j'atteindrai la porte.

Mais, maladroite comme je suis, je trébuche sur la table basse. AIE SA FAIT MAL! J'hurle le moins fort possible, j'espère que personne ne m'a entendu.

J'ouvre enfin la porte et la referme le plus discrètement possible. Je respire un grand coup et me lance dans ma course folle. Je fuis cet endroit, ces personnes, je ne veux plus les voir, je ne les supporte pas !

Ne sachant pas où je suis, je panique et me met à courir un peu partout. Cela fait plus de trente minutes que je marche, je ne sais plus où aller.

Je m'arrête dans un parc, m'assois sur un banc afin de reprendre mon souffle. Cela fait plusieurs minutes que je suis assise là, à réfléchir, ne sachant pas quoi faire.

Quand soudain, je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retourne et vois un gars chelou qui me sourit de toutes ses dents

Lui : Dis-moi, qu'est-ce qu'une belle fille comme toi fait-t-elle seule dehors dans la nuit à cette heure-là?

Je ne répondis pas, connaissant très bien ses intentions.

Il prit place à mes côtés et posa directement sa main sur ma cuisse. Je la repoussai et me relevai d'un coup.

A peine ai-je fais un pas en arrière qu'il m'attrapa la main et me colla à lui, je pus sentir une très forte odeur d'alcool. Il commença à m'embrasser dans le coup. Je le tapais mais ce gros pervers ne sentait rien, il est bien trop fort ! Il en voulait plus, j'étais terrifiée. Dans ce genre de situation, je me si... Impuissante. J’ai peur, la peur me paralyse, m’empêche de bouger.

Soudain je ne sentis plus ses mains sur mon corps, je relevai ma tête et le vis le nez en sang, je remarquai  derrière lui un des gars de la bande, enragé, les yeux remplis de haine et de gout à l’égard de l’ivrogne. Il s'avança vers moi d'un pas rapide et décidé. Il m'attrapa par le bras et se mis à me crier dessus : BON SANG ALEXIA, TU FOU QUOI ICI ! POURQUOI T'ES PARTIE COMME ÇA !

 

PDV Jaden :

Il était environ trois heures trente du matin, j'étais dans ma chambre, assis sur mon lit, pensant et repensant à Alexia. Cette fille m'intriguait. Je ne peux arrêter de me poser des questions à son sujet.

Alors que j'étais en pleine réflexion, un petit cri me sortis de mes pensées. Le son provenait du salon. Je descendis le plus calmement possible pour ne pas me faire repérer. Et là, à ma plus grande surprise, je vis la fille à laquelle j'étais en train de penser quelques secondes au pare avant essayer de s'enfuir.

Je décidais donc de la suivre et de voir où est ce qu'elle allait partir. Trente minutes de course plus tard, elle s'assit sur un banc dans un parc pour reprendre son souffle. Elle restait plantée là, ne sachant pas où aller. Alors que je m'avançais vers elle, un gars d'environ vingt ans s'approcha d'elle. Il se mit à la toucher un peu partout, elle se débattait  mais n'était visiblement pas assez puissante. Je m'approchais d'eux et asséna à son agresseur un gros coup sur le nez. Il s'écroula à terre puis s'enfuit.

De mon côté, j'attrapai le bras d'Alexia et me mis à crier sur elle : BON SANG ALEXIA, TU FOU QUOI ICI ! POURQUOI T'ES PARTIE COMME ÇA !