Chapitre 35

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Effrayée. Voilà l'état dans lequel je suis à présent. Effrayée par le fait de savoir que Dylan ne survivra peut être pas. Plus les minutes passent, plus l'éspoir que j'avais diminuait. Les larmes dévalant mes joues, j'attendais patiemment devant la porte la sortie des medecins. Cette dernière souvre enfin laissant apparaitre les hommes en blouse blanche. Je me lève aussitot, craignant leur réponce. L'un d'entre eux s'approcha de moi, posa sa main sur mon épaule puis me dit : il a survécu. Cependant, son état c'est aggravé et plusieurs troubles peuvent apparaitre. Mais ne donnons pas de conclusions trop hatives, il faut attendre son réveil. D'ici là, s'il se passe quoi que ce soit dites le moi.

Moi : merci docteur.

Il s'en va aprés m'avoir sourit et affirmer que je pouvais entrer voir Dylan, ce que je fis directement. Il avait une mine affreuse, pire que lorsqu'il était dans le coma. Des dixaines de cables le reliaient à pleusieurs machines. Son visage était pâle et blanc ; on aurait dit un mort ! Je m'approchais de lui à pas de loup et caressa tendrement le dos de sa main. Il ouvrit les yeux et me sourit faiblement.

Je lui dis, en chuchottant : si tu savais à quel point tu m'as fais peur.

Il ouvrit la bouche pour me répondre mais aucun son n'en sortit. Il reprit son souffle et essaya à nouveau mais le résultat fut le même. Paniquée, je sortis en furie de la chambre à la recherche d'un médecin. Je courrais par tout. Une infirmière m'interpela et je lui expliqua rapidement la situation.

Infirmière : retournez dans la chambre de votre ami, j'appelle un médecin.

Comme elle me le conseilla, je retournai au prés de Dylan. Il était perdu, désemparé. En attendant l'arrivée du médecin, je passai un petit coup de fil aux gars pour les prévenir. Un docteur arriva et examina Dylan.

Son verdict fut tranchant : il est muet.

Ma respiration se coupa. Muet. Ce mot tournait dans ma tête. Ce doit être horrible pour lui. Je le regardai, il posa sa main sur sa gorge. Son regard était vide et dépourvu d'emotion. La tristesse se propagea ensuite sur son visage, la colère la suivie. Il se retourna, nous montrant son dos, et ejecta la chaise au loin. Cette dernière se brisa sur le mur. Je courrus l'arrêter. "Dylan stop !" Avais-je crier. Il me regarda, "arrête" avais-je dis plus bas "sa ne sert à rien". Il fit passé sa main dans ses cheveux, me regarda avec tristesse puis me prit dans ses bras. Je le serrais fort contre moi lui montrant que j'étais là et que j'allais l'aider. "Je ne t'abandonnerais pas, tu n'es pas seul" lui avais-je tendrement murmurer.

Moi : docteur, son mutisme, c'est pour toujours ?

Docteur : non, il est probable qu'un jour il retrouve la parole. Son mutisme a été provoqué par un choc cérébrale, une sorte de déclick dans son cerveau lors de son arrêt cardiaque. Ce genre de trouble arrive souvent ; le patien peut perdre l'usage d'un membre, d'un sens ou perdre la mémoire. Mais, sans vous mentir, il a peu de chance de retrouver sa voix.

Moi : il n'y a pas un médicament capable de l'aider à la retrouver ?

Docteur : ce genre de remède miracle n'existe que dans les films. Cependant, je peux vous prescrire quelques pilules, elles dilaterons ses cordes vocales et pourrons peut être l'aider un peu. L'effet n'est pas garanti.

Moi : on a qu'a essayé, on ne pert rien.

Il notta quelque chose sur son calpin, dechira la feuille et me la tendis. "Achetez lui ça, il n'aura qu'à prendre une pilule le matin et une le soir." Dit-il avant de partir. Dés qu'il passa la porte, cette dernière s'ouvrit brutalement laissant entrer Dragon, Mike et Chase, les autres garçons étaient certainement en mission.

Save me bad boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant