Sawda, jeune peul de Mauritanie vit une existence remplie de souffrance et de coups bas. Entre les ruses de sa belle-mère et de sa fille, la tyrannie et la méchanceté de son père. Elle va tout tenter en se réfugiant à la capitale pour trouver le bon...
Khali Abdel : Selma c'est quoi cette façon de parler ?
La femme : Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ? J'ai juste demandé qui était cette jeune fille ? C'est une mendiante que vous avez ramassé dans la rue ?
Alors là...j'sais plus quoi dire.
Khali Abdel soupira d'exaspération et me regarda avec désolation.
Khali Abdel : Je suis désolé Sawda, sincèrement. Viens je vais te montrer votre chambre.
Je pris la main d'Imran et on suivit Khali Abdel. Notre chambre se trouvait au deuxième étage, au fond du couloir. Elle est grande et spacieuse.
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Si ça c'était la chambre d'une servante, à quoi pouvait bien ressembler celle des maîtres des lieux ?
Khali Abdel : Je m'excuse de la façon dont ma femme t'a parlé. Elle est très capricieuse parfois mais c'est une bonne personne. Reposez-vous. Vous devez sûrement être fatigué à cause du décalage horaire.
Je le remerciai et il s'en alla. J'sens que cette femme va me mener la vie dure...très dure. ***
Boum ! Boum ! Boum !
De gros coups à la porte me font sursauter de mon sommeil. Je mets mon hijab et court ouvrir. C'était Khalti ( tata ) Selma.
Moi: Euh...Khalti Selma vous avez besoin de quelque chose ?
Elle: Que ce soit la dernière fois que tu m'appelle Khalti, je ne suis pas ta tante.
Moi: D'accord madame.
Elle: Qu'est-ce que tu fais encore au lit à cette heure ? Tu es là pour travailler alors va faire ton boulot.
Moi: Mais ...mais Khali Abdel m'a dit de me reposer aujourd'hui. Je reprends le travail demain.
Elle: Hey ! Ne te fous pas de ma gueule. C'est moi qui décide dans cette maison donc tu as quinze minutes pour descendre.