Sawda, jeune peul de Mauritanie vit une existence remplie de souffrance et de coups bas. Entre les ruses de sa belle-mère et de sa fille, la tyrannie et la méchanceté de son père. Elle va tout tenter en se réfugiant à la capitale pour trouver le bon...
À la fin de mon récit, elles m'ont toutes les trois prises dans leurs bras en pleurant.
Anaya:J'suis tellement désolée pour toi ma sœur ! T'as vécu tout ça mais tu continues à sourire.
Imane: T'es forte SawdaWallah t'es forte. J'sais pas si j'aurais pu supporter tout ce que t'as supporté.
Jannah : T'inquiète pas ma belle Anas va se calmer et tu vas tout lui expliquer ok ? Ensuite vous aller faire de beaux bébés.
Moi: Mais...j'suis stérile... Je pourrais jamais être mère.
Anaya : Chut ! Ne doute jamais de la bonté d'Allah et ne laisse pas le désespoir t'atteindre. Allah est Miséricordieux.
Après m'avoir remonté le moral, elles m'ont ordonné d'aller me préparer car on allait passer une journée entre filles. Au début je voulais pas, j'étais trop triste pour faire quoi que ce soit. Mais finalement, après mainte insistance, j'ai fini par capituler.
J'ai pris une douche et j'ai fais mes soins. Ensuite je me suis habillée comme ça ⬇
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Je voulais pas me maquiller mais les filles m'ont forcé.
On a pris la voiture d'Anaya et notre premier arrêt c'était le centre commercial qu'on a dévalisé au passage. J'ai acheté pleins de trucs à Imran et j'ai pris une belle montre pour Anas même si c'est pas une montre de luxe. Je la trouvais belle donc je l'ai acheté.
Deuxième arrêt: un cinéma qui était près d'un parc. On a regardé un film qui s'appelle la revanche d'une blonde. Je vous le conseille. C'était juste super. Ma tristesse s'est complètement évaporée par la suite.
***
On rentre à la maison juste avant la prière d'Asr. On a pris le soin de déposer Imane et Jannah chez elles.
Quand j'suis entrée dans ma chambre, j'ai remarqué que l'armoire était ouverte et la moitié des vêtements d'Anas n'étaient plus là.
J'suis partie dans le dressing et sa valise avait disparu. J'ai commencé à m'imaginer le pire. Ne me dite pas qu'il est parti...Ya Rabbi fait qu'il ne soit pas parti par pitié.
