•CHAPITRE 16•CORRIGÉ

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Je me suis rendue au jardin où se trouvait Anas. Pour lui aussi ça n'a pas dû être facile de grandir avec une personne comme Selma.

Il était assis sur un des fauteuil et se massait les tempes.

Moi*en m'asseyant près de lui*: Euh... Ça va ?

J'suis bête je sais. Je n'ai rien trouvé de mieux à dire.

Lui: J'ai connu mieux. Je suis désolé.

Moi: Pourquoi ?

Lui: Pour toutes les insultes que t'as attendu.

Moi : C'est pas de ta faute. Et puis mes oreilles sont habituées à entendre des insultes et des injures.

Lui: Ça doit pas être une habitude.

Il avait dit cette phrase en me regardant dans les yeux. Et j'me perdais dans son regard. Anas est vraiment, vraiment beau.

Moi: Je...euh...j'vais te faire un café.

Lui: Mets pas trop de sucre.

Je vais dans la cuisine pour lui faire un café et en profite pour préparer des crêpes.
***

Le temps passait comme un éclair et à peu près deux mois se sont écoulés depuis mon mariage.

Anas est froid, distant et colérique. Il ne m'adresse presque jamais la parole ou bien quand il le fait, c'est pour me demander de lui faire son café ou de m'interdire quelque chose. Il n'a jamais été affectueux avec moi. Pas de câlin, pas de caresse, rien même pas un petit effleurement. Parfois je me demande si on est véritablement marié.

Par contre avec Imran, c'est un sucre. Il remplit à la perfection ses fonctions de père et ça me fait plaisir. La chambre d'Imran est pleine de jouets et toutes sortes de gadgets qu'il commande exprès pour lui.
***

~ANAS~

Précisément deux mois que j'ai cessé d'être célibataire...même si j'agis encore comme tel. Je sors quand j'veux sans la prévenir mais elle s'entête quand même à m'attendre pour dormir. J'sais qu'elle souffre de mon foutu comportement mais c'est comme ça et j'y peux rien. Le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas rompre ma promesse c'est d'être froid avec elle. J'suis égoïste, j'en suis conscient n'empêche que c'est comme ça. J'arrive pas à la toucher. C'est pas possible ça même si elle m'est licite. J'peux pas faire ça et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque parce que cette fille c'est une p*tain de frappe sans son voile.

Mon père : Tu es bien silencieux Anas. Qu'est-ce qui se passe ?

Moi: Depuis quand tu te soucies de mes sentiments ? J'croyais que c'était Maher ton fils ?

Mon père : Arrête d'être aussi dur Anas. J'aimerais que pour une fois, nous ayons une discution de personne normale.

D E S T I N É EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant