D E S T I N É E

•CHAPITRE 24• CORRIGÉ

Je me réveille tout doucement et remarque que j'suis dans ma chambre, couchée sur mon lit. Anas était assis devant moi et m'observait.

Moi: Anas...

Lui: Bouge pas. Il faut que tu te repose.

Moi: Et...khalti Selma ?

Elle: Mon père la répudier.

Moi: Quoi ? C'est à cause de moi ?

Lui: Non, c'est pas à cause de toi. C'est à cause de ses actes. Comment elle a osé lever la main sur toi en sachant que tu portais mon enfant ? Si ça ne tenais qu'à moi, je lui aurais rendu ses coups. En plus ses bouffonnes d'amies étaient là sans rien faire...

Moi: Parle bien Anas ! N'empêche... Je me sens mal pour elle.

Lui: T'es trop gentille.

Il me prend dans ses bras et nous restons dans cette position un bon bout de temps.

Moi: Anas ?

Lui: Hum ?

Moi: Je t'aime en Allah.

Lui: Que t'aime Celui en qui tu m'as aimé... Et merci de m'aimer. J'sais même pas comment tu fais pour aimer un homme tel que moi.

J'ai rien dit sinon j'allais me mettre à pleurer.

Y'a rien de pire qu'un amour à sens unique. Lui, son coeur est déjà pris par son ex alors que moi, je pourrais mourir pour lui. Je l'aime mais lui il ne m'aime pas et je lui en veux pas. Après tout, comment peut-on aimer deux personnes en même temps ? C'est impossible parce-que l'amour, le vrai, on l'éprouve qu'une seule fois.

***

MAHER

J'arrive enfin à l'adresse qui m'a été envoyée quelques heures plutôt. C'est presque hors de la ville.

Je me gare et descend avant de pénétrer dans l'immense villa qui se dressait devant. À l'entrée, les deux gardes me fouillent pour voir si je cache pas des micros avant de me conduire dans le bureau de celui que je cherche.

L'un des gardes toque à la porte.

- Entrez !, cria une voix de l'autre côté.

J'entre seul et les gardes restent dehors.

- Maher c'est ça ?

- Ouais, répondis-je avant de m'asseoir.

- Alors comme ça tu sais où se trouve ce baltringue d'Anas ?

- On a le même père.

- Tu dois vraiment le haïr pour vouloir qu'il meurt...