•CHAPITRE 10• CORRIGÉ

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Imran: Ummî tu sais notre maîtresse nous a demandé de faire une rédaction sur la personne qu'on aime le plus et c'est toi que j'ai choisi.

Moi: Vraiment ? Ça me fait très plaisir mon amour... Tu veux bien me lire ta rédaction ?

Lui: D'accord. 《La personne que j'aime le plus c'est ma mère. Elle s'appelle Sawda mais moi je l'appelle Oummih. Elle a de beaux yeux marrons avec de longs cils. Et ses cheveux sont frisés et soyeux. Ma mère est très gentille. Elle me prépare de bons repas, me chante des berceuses et me caresse les cheveux pour que je m'endorme. Parfois elle me raconte les histoires des prophètes. Elle me défend toujours quand quelqu'un veut me taper même si je fais une bêtise. Ma mère c'est la meilleur Ummî du monde et je l'aime beaucoup》.

J'étais tellement émue par ses mots. Je l'ai pris dans mes bras et lui ai fait pleins de bisous. Il a neuf ans maintenant et c'est un petit garçon très intelligent. D'ailleurs Khali Abdel l'a inscrit dans une bonne école et il a tout le temps de bonnes notes.

Moi: Maintenant c'est l'heure de dodo mon amour. Tu veux que je te chante ta berceuse ?

Lui: Oui Min fadlik.
***

Ce matin je me réveille avant tout le monde comme d'habitude. Et je peux vous dire que j'ai à peine commencé mon travail mais je tiens même pas debout. J'ai prié Qiyamul-layl (prières nocturnes) cette nuit mais là... J'veux juste retrouver mon lit et mon oreiller.

J'étais en train de passer l'aspirateur sur les escaliers mais la fatigue me collait tellement aux fesses que je me suis assise pour souffler un peu.

Soudainement, quelqu'un me verse de l'eau froide dessus. Je sursaute et me relève en vitesse. Mon voile, ma djellaba, tout était mouillé. Je tourne lentement mon regard et voit Hadjar avec un sourire satisfait et moqueur sur les lèvres.

Elle: On te paye pour faire le ménage et non pour te reposer...espèce de mendiante !

Alors là ! Je bouillonnais de colère et sans attendre je lui ai donné une claque intergalactique.

Moi: Non mais tu te prend pour qui ? Je ne te permets pas de me manquer de respect encore moins de me traiter de mendiante. Je travaille pour vous et vous me payez, ce n'est pas mendier. Tu vis peut-être dans une villa sophistiquée, tu as tout ce que tu veux mais je ne permettrai pas qu'une gamine de quatorze ans me marche sur les pieds.

Elle: Tu n'...

...: TAIS-TOI !

On s'est toutes les deux retourné vers la voix et c'était Khali Abdel.

Lui: Est-ce que c'est comme ça que je t'ai élevé Hadjar ? C'est moi qui t'ai appris à manquer de respect au gens ?

Elle*en baissant la tête*: Non baba...désolée...

Ensuite son père lui demanda de s'excuser. Moi je suis partie dans ma chambre sans la calculer parce qu'elle n'était pas sincère, elle ne pensait pas ce qu'elle disait.

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