D E S T I N É E

•CHAPITRE 26• CORRIGÉ

*Maher en média

Je vous passe quelques jours. J'étais entrée dans mon huitième mois ce qui veut dire que l'accouchement était proche.

Je ne bouge pas beaucoup parce-que je me sens très lourde et c'est pas vraiment l'idéal pour se déplacer.

Nous étions assis dans le salon après le dîner. J'avais ma tête posée sur le bras d'Anas qui discutait avec son père alors que j'écoutais Uthman me parler des bêtises de ses potes.

Maher: Content de voir que vous vous êtes réconciliés.

On le regarde tous et j'vois qu'Anas le fixe salement.

Maher: Alors Anas ? C'est quoi la prochaine étape de ton plan ?

Moi: Quel plan ?

Anas: L'écoute pas, il raconte de la merde.

Maher: Son plan de vengeance bien sûr ! Sawda t'étais pas au courant ?

Je me redresse et les regarde à tour de rôle. Ils se lançaient des éclairs.

Je reporte mon attention sur Maher.

Moi: De quoi tu parles ?

Maher: Est-ce que tu sais pourquoi Anas t'as épousé ?

Je ne réponds pas et il continue.

Maher: Tu savais que c'était moi qui aurait dû t'épouser ?

Moi: Qu...quoi ?

Maher: Grand-père nous avait demandé si on comptait nous marier. Je lui ai répondu que j'avais une fille en vue mais que je préfèrerai être sûr de mes sentiments. Il a alors dit qu'il aurait voulu que l'un de nous te prenne comme femme. Je lui répond qu'en fait c'est toi la fille que je voudrais épouser et pile à ce moment là, Anas se propose alors que deux secondes avant il avait dit qu'il ne voulait pas se marier...

Anaya et Uthman sont sortis du salon à la demande de leur père tandis-que moi, je commençais à me sentir mal. Dites-moi que c'est pas ce que je crois.

Khali Abdel : Maher tais-toi !

Maher: Non ! Aujourd'hui elle va savoir la vérité. *à moi* Anas et moi on s'est jamais aimé. Je le hais autant qu'il me hait et s'il t'as épousé c'est juste pour se venger de moi. Il t'as épousé parce qu'il savait que j'ai des sentiments pour toi et il voulait me faire souffrir.

Moi: Non...non...tu mens...

Maher: Demande-lui alors. Il te dira la vérité s'il lui reste encore un peu de dignité.