•CHAPITRE 31• CORRIGÉ

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Votre bébé a été enlevé...

Votre bébé a été enlevé...

Votre bébé a été enlevé...

Cette phrase ne cesse de se répéter encore et encore dans ma tête.

J'ai tenté de pleurer, d'hurler mais rien. Je n'avais aucune réaction à part que j'étais stoïque. Juste cette foutue phrase qui se répétait dans ma tête.

C'était une blague n'est-ce pas ?

Tout ça n'est qu'une farce pas drôle du tout et mon Kassim reviendra très vite.

Ma chambre est pleine à craquer d'infirmières, de médecin et même de deux officiers de police. Ils me posent des questions mais j'entends rien ou du moins j'arrive pas à leur répondre, aucun mot ne veut sortir, aucun son. Du coup c'est l'infirmière qui répond à ma place, elle leur raconte la même histoire que je lui avais dite plutôt.

Votre bébé a été enlevé...

Non, Kassim n'a pas été enlevé, pas mon bébé.

Policier: Madame avez-vous des ennemis qui pourrait éventuellement vouloir s'en prendre à vous ?

...: Maher...

Je relève lentement le regard vers la porte et voit Anas avec une béquille. Il a le visage fermé, triste, en colère.

Le policier va à sa rencontre et lui posent des questions.

Il faisait déjà nuit. Depuis ce matin je ne cesse de fixer le berceau de Kassim avec cette satanée phrase qui se répète encore et encore dans ma tête.

Anas: Faut que tu manges quelque chose Sawda, tu as besoin de force.

Il s'assoit près de moi, un bol de soupe à la main qu'Amalia m'a rapporté.

Anas: Ouvre la bouche.

Je n'ai aucune réaction à ses paroles.

Il s'énerve et lance le bol par terre avant de s'en aller.

Kassim où es-tu mon bébé ? Maman a besoin de toi.

***

ANAS

Nous venons de rentrer à la maison. Sawda est directement partie s'enfermer dans la chambre. Elle n'a pas prononcé un mot depuis plusieurs jours et je m'inquiète pour elle.

Sa santé est encore fragile mais elle ne veut rien avaler. Je sais plus quoi faire.


Appel téléphonique

Moi: Alors des nouvelles ?

...: Nous avons mobilisé toute la section et les recherches ont déjà commencé. Des affiches ont été placardées partout en ville.

Moi: Dis leur que je suis prêt à donner une très grande récompense à celui qui trouvera une piste.

...: Je leur ai dit. T'inquiète pas nous allons tout faire pour retrouver ton fils. J'ai pensé qu'on pourrait faire une interview de ta femme et toi.

D E S T I N É EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant