•CHAPITRE 33• CORRIGÉ

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SAWDA

Un mois !

Un mois s'était écoulé depuis le début de toute cette histoire. Le manque de mon bébé me tue à petit feu. Je n'ai plus envie de rien. Tout ce que je souhaite c'est de revoir Kassim.

Anas n'a pas n'en plus reçu d'appel anonyme, pour mon plus grand soulagement. Je ne pense pas que je pourrais supporter un autre problème qui me tombe dessus. Cependant, il se comporte bizarrement depuis quelques temps. Il est froid et distant. Quand je lui parle, il s'énerve et me hurle dessus devant tout le monde. Je sais plus où j'en suis. Peut-être bien que c'est sa manière de manifester sa douleur. Mais dans ce cas pourquoi déverser sa colère sur moi ? Après tout, nous sommes dans le même bateau.

***

Il est l'heure de dîner. Aujourd'hui c'est moi qui ai cuisiné. Je voulais m'occuper l'esprit et cuisiner est un excellent moyen pour s'occuper.

Après avoir vérifié une dernière fois la cuisson, j'éteins le feu et mets la table. Amalia m'aide à servir ensuite nous nous asseyons pour manger.

Un bruit sourd me fait sursauter. Anas venait de jeter sa fourchette.

Lui: C'est quoi cette chose ?

Moi: C'est un ragoût de bœuf...

Lui: Avant de cuisiner, assures-toi d'abord de pouvoir le faire. C'est dégueulasse !

Khali Abdel: Mais qu'est-ce tu racontes Anas ? Ce plat est délicieux.

Lui: De toute façon tu la défends toujours alors qu'elle sert à rien ! Pff...espèce d'incapable.

Il quitte la table et s'en va énervé.

Sur le coup, j'étais plus choquée que blessée.

Je suis partie me réfugiée dans ma chambre. Je me suis couchée en mettant ma main sur mon ventre, une habitude que j'ai adoptée lorsque j'étais enceinte.

Finalement, je me suis endormie.  A mon réveil, Anas était assis en face de moi. Il me fixait juste sans rien dire et j'avoue qu'il me faisait un peu peur.

Moi: Anas ça va ?

Lui: C'est de ta faute !

Moi: Quoi ?

Lui: C'EST DE TA FAUTE SI KASSIM A DISPARU !

Moi*en larmes*: No...non...t'as pas le droit ...de...de dire ça...

Il s'est brusquement levé et est venu à moi. Il m'a donné une gifle. Anas, mon époux, le père de mon fils, l'homme que j'aime, vient de me donner une gifle.

Tellement que j'en étais stupéfaite, mes larmes ont jailli sans s'arrêter.

Lui: Tu chiales ? Bah vas-y ! De toute façon tu ne sais faire que ça ! Chiales espèce de mère indigne !

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