ANAS
▫ Si tu veux la revoir vivante, vient seul à cet adresse avant ce soir ***▫
C'est un message d'un numéro inconnu mais je devine déjà qu'il s'agit de Jaffar ce bât*rd à réussi à mettre la main sur elle.
J'arrive à l'adresse envoyé et descends de la voiture. La maison se trouve en plein milieu de nulle part, c'est vraiment une bonne planque.
J'entre dans le salon et voit une fille inconsciente, couchée au milieu de la pièce sur le sol. Plus j'avance et plus je constate que c'est Sawda.
Je cours vers elle et la secoue mais elle ne bouge pas. Sa lèvre inférieure était enflée.
Moi: Sawda réveille-toi s'il te plait, me laisse pas.
Je la serre contre moi et d'un coup Jaffar sort de je ne sais où avec ses hommes.
Moi: Qu'est-ce que tu lui as fait sale tahane ?
Jaffar : Mais rien du tout ! Je lui ai juste donné une bonne dose de somnifère. Comme on se retrouve Anas. Y'a que les montagnes qui ne se croisent pas.
Moi: Laisse la partir, c'est moi que tu veux. Elle n'a rien à voir dans tout ça.
Jaffar: DJAMILA AUSSI T'AS RIEN DEMANDÉ ET POURTANT ELLE EST MORTE À CAUSE DE TOI !
Moi: C'ÉTAIT UN ACCIDENT !
Jaffar: Si t'étais resté loin d'elle, elle serait encore en vie en ce moment.
Moi: Libère la et tu pourras me faire tout ce que tu veux. Elle est enceinte...
...: Ne te préoccupe pas de ça. Maintenant elle est à moi !
Je porte mon regard vers l'origine de la voix et je vis Maher se mettre aux côtés de Jaffar. Je le regarde, je regarde Jaffar et je comprend tout de suite ce qui se passe.
Moi*en riant nerveusement*: Alors c'était toi ? Depuis le début c'était toi.
Maher: Je t'avais promis de me venger mon cher frère.
Jaffar: œil pour œil, dent pour dent.
J'ai voulu leur sauter dessus mais les hommes à Jaffar me retiennent et je vois Maher prendre Sawda, ma femme, et sortir de la maison.
J'avais la haine, je voulais le tuer, lui découper les doigts et les oreilles et lui arracher les yeux avant de le laisser se vider de son sang ce bouffon.
Les hommes à Jaffar m'emmène dans la cave. Je me débattais comme un fou en leur donnant des coups mais ces enfl*res ils étaient plus nombreux que moi.
Ils m'attachent les deux mains aux murs et Jaffar arrive avec toutes sortes d'armes dans une mallette.
Lui: Que les choses sérieuses commencent.
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D E S T I N É E
Fiksi UmumSawda, jeune peul de Mauritanie vit une existence remplie de souffrance et de coups bas. Entre les ruses de sa belle-mère et de sa fille, la tyrannie et la méchanceté de son père. Elle va tout tenter en se réfugiant à la capitale pour trouver le bon...
