D E S T I N É E

•CHAPITRE 25• CORRIGÉ

Média: Imane

Je me réveille avec un affreux mal de crâne. Tout mon corps me faisait mal du fait que j'ai dormi par terre.

Après avoir pris du paracétamol, j'ai prié et j'me suis recouchée. J'avais des douleurs au ventre et comme si ça ne suffisait pas, j'ai commencé à avoir des vertiges.

Toc,toc,toc...

Je me couvre la tête avant de répondre. La porte s'ouvre et j'vois Imran pénétrer dans la chambre.

Lui: Ummî ? Tu vas bien ?

Moi: Oui habibi ça va...t'es pas parti à l'école ?

Lui: Aujourd'hui c'est dimanche.

Moi: Ah oui j'avais oublié. T'as pris ton p'tit déjeuner ?

Lui: Oui, Amalia elle m'a fait des crêpes et toi t'as mangé ?

Moi: J'ai pas très faim.

Lui: Mais baba il a dit que si tu refuses de manger je dois te forcer parce que sinon le bébé il va avoir faim lui aussi.

Je rigolai de sa phrase.

Moi: T'inquiète pas habibi...viens près de moi

Il grimpa sur le lit avant de se coucher et poser sa tête sur mes jambes. Je lui caressais les cheveux pendant qu'il me racontait ses aventures à l'école avec ses amis. Sans même m'en rendre compte, j'me suis endormie à nouveau.

À mon réveil, Imran n'était plus là et la nuit allait bientôt tomber. J'suis partie prendre un bon bain chaud pour me détendre.

Après m'être rincée, j'attache ma serviette autour du buste et sors de la salle de bain. Anas était en train d'enlever son t-shirt. Je le calcule pas et part me mettre de la pommade sur le corps.

Le pire c'est que je lui en voulais même pas ! Je ressens juste de la tristesse et du chagrin à cause de ce qu'il m'a dit en revanche je voulais l'ignorer, le supprimer de mon esprit comme lui il l'a fait avec moi.

Il a certainement dû entendre mes pas vu qu'il se retourne et me fixe intensément. Son regard dévie sur mon corps recouvert d'une simple serviette. Au bout de quelques minutes, il pénètre à son tour sous la douche en m'ignorant.

***

Ça va bientôt faire une semaine qu'Anas est parti je ne sais où. Il ne m'a ni appelé, ni envoyé de message. J'ignore même où il se trouve. Cela montre bien qu'il se fout de moi n'est-ce-pas ?

Je range mon sac en attendant qu'on vienne me chercher. J'ai passé deux jours à l'hôpital à cause d'atroces maux de ventre. Le bébé me donnait des coups. J'avais vraiment l'impression qu'il jouait au foot à l'intérieur de moi. Donc en plein milieu de la nuit, Maher m'a conduit aux urgences et ils m'ont retenu pour s'assurer que tout va bien.