•CHAPITRE 17• CORRIGÉ

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Il m'a suivi ?

Lui: Qu'est-ce qu'une belle fille comme toi fait toute seule au milieu de Dubaï ?

Honnêtement, je commençais à paniquer. En résumé, j'suis au milieu de nulle part avec un homme qui m'a suivi ? Ya Rabbi aide-moi !

Moi: Laissez-moi tranquille... s'il vous plaît...

Une vraie tapette !

Il a commencé à avancer vers moi. Je me suis mise à reculer mais j'avais pas d'échappatoire. Il avait réussi à me coincer dans un cul-de-sac.

Lui: Laisse-toi faire...j'te veux pas de mal...

Moi: S'il vous plaît... me touchez pas...s'il vous plaît...

Il a voulu m'embrasser mais je l'ai giflé et en retour, il m'a mis une droite qui m'a sonné. Il en a profité pour m'immobiliser.

Je me suis mise à pleurer. Il me touchait de partout. J'étais dégoûtée.

...: LÂCHE LA SALE ENFOIRÉ !

J'ai perdu connaissance la seconde d'après.

***

Je me suis réveillée en sursaut. J'ai regardé autour de moi et j'étais dans ma chambre. Anas dormait à côté de moi.

Je me suis mise à pleurer en repensant à ce qui s'était passé plutôt dans la soirée. J'ai été traumatisée par Karim. Il m'a enlevé mon innocence brutalement.

Anas : Hum...arrête de pleurer...

Moi*en essuyant mes larmes*: Des...désolée...

J'essuyais mes larmes mais elles revenaient de plus belles.

Anas*en se tournant subitement vers moi*: P*TAIN ARRÊTE DE CHIALER TU M'EMPÊCHE DE DORMIR !

J'ai sursauté tellement j'ai eu peur. Il s'est recouché et moi j'suis restée dans la même position. Quelle mouche a bien pu me piquer pour que j'accepte de m'unir à un homme tel que lui. Il n'a aucune considération pour personne encore moins pour moi.

La seule personne qui compte pour lui, c'est lui-même.

J'ai fini par m'endormir à force d'avoir des pensées noires.
***

Après la prière d'Al-Fajr, je m'étais rendormie. J'étais exténuée.

Je sors lentement de mon sommeil et m'extirpe du lit.

...: Tu vas bien ?

Je me retourne et vois Anas, assis sur le divan torse nu avec une tasse à la main. Il avait le visage neutre, comme s'il ne m'avait pas crié dessus la nuit dernière.

Moi*froidement*: AlHamdoulilah.

Je ne comprenais pas sa façon de réagir. Aujourd'hui il est normal et demain il devient une autre personne. Il est malade ?

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