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Quand tu pleures, j'pleure aussi, poto c'est la merde
T'es bien plus qu'un ami, t'es le sang de la veine

Nihno - Un pocco












LILYA

J'ai couru chercher un docteur pour Chayma. J'ai eu du mal mais j'ai trouvé. On a couru vers elle qui était par terre et sa tête saignait encore plus.

Le docteur essayait de lui parler, lui faisait passer une lumière en lui ouvrant les yeux grand.

Plus elle réagissait pas, plus j'avais peur.

Des personnes en blouse son venu en courant avec un lit, ils ont portés Chayma et l'on emmené au bloc opératoir selon le docteur.

[...]

Ça fait je ne sais combien temps que j'attend dans la salle d'attente. Et plus j'attendais, plus j'avais peur pour ma sœur.

Chayma et moi, on se connait depuis qu'on est petite. J'suis venu la voir parce qu'elle était toute seule dans la cour et que moi aussi, vu que j'étais nouvelle en CE2 et que je connaissais personne. Depuis ce jour, on s'est pas lâchée et on a fait les 400 coups ensemble. Quand j'bouge au bled, elle vient avec nous, tsa tsa. Mes parents ils l'aiment bien malgrès qu'ils pensent que c'est une mauvaise fréquentation. Ouais Chayma fume, se retrouve toujours au comico', se bat au moins une fois par semaine et quand tu l'a vois t'as reup à cause de ses cicatrices et de sa degaine mais wAllah qu'en la connaissant vous l'aimeriez bien, elle a plus de qualité que de défaut. Et ouais !

J'ai toujours kiffer sa solitude, elle a jamais besoin de personne, elle se débrouille seule. Vu sa vie aussi... En plus, elle est vrais et pas du tout hypocrite, elle va droit au but. C'est la seule que j'écoute, avec mes parents. C'est la seule qui connais ma vie entière. C'est ma reus, quoi ! Si elle part, j'vais me confier à qui ? J'vais casser les co*illes à qui ?

Si elle meurt, bats les reins que je me fasse niquer ou pas, les frères K, ils entendront parler de moi.

J'imaginais mes journées sans lui casser les co*illes, quand je vis une infirmière. Je la stop et lui demande des nouvelles de Chayma.

Infirmière : Je vais demander.

Elle est allé je ne sais où pendant quelques minutes puis elle est revenu en me disant qu'elle était entre la vie et la mort car son émoragie interne ne voulait pas arrêter de saigner et qu'elle perdait beaucoup de sang.

L'infirmière repart pendant que je m'assois en baissant la tête. Je mets mes mains sur mon visage et pleures toutes les larmes de mon corps en éttoufant mes cris avec mes mains.

 Je mets mes mains sur mon visage et pleures toutes les larmes de mon corps en éttoufant mes cris avec mes mains

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Me dire que la seule vrais avait 1 chance sur 2 de mourire, me niquait de ouf. Je voulais tout casser et mon téléphone qui arrêtait pas de sonner, m'énervait et me stressait encore plus.

J'ai decidé de décrocher.

Baba📞

Moi : Allô ?

Baba : T'ES OÙ ?

Il était 20h33, j'avais pas vu l'heure.

Yemma : DEPUIS TOUT À L'HEURE ON T'APPELLE !

Moi : *en larmes* J'suis à...

Baba : *me coupant* RENTRE VITE A LA MAISON ! TU VERRAS !

Baba

Je me suis levée en séchant mes larmes et j'ai pris la direction de la cité à contre-cœur.

J'étais pas bien. J'avais l'impression de trahir la honda en la laissant là, seule. En la laissant entre la vie et la mort...

Dans le bus, je regardais par la vitre et puis j'ai vu deux chiens et deux hommes que je connaissais très bien avec quelqu'un d'autre.

Je suis descendu au prochain arrêt et j'suis allé vers les frères K et j'ai commencé a pleurer et à les frapper. Je les frappait comme dans les films, les meufs qui se défoulait mais rien de spécial. J'osais pas les giflés par peur que je finisse comme Chayma mais en pire.

Ils bougeaient même pas un peu.

Moi : *en larme* A CAUSE DE VOUS, ELLE VA MOURIRE ! J'VOUS JURE ELLE MEURT VOUS VERREZ !

L'homme qui était avec eux demandait qui j'étais.

Ils m'ont poussés, j'suis tombée comme une merde. Ils marmonaient des choses mais je comprenais rien à cause de leurs chiens qui aboyaient trop fort. D'ailleurs un deux venait de me mordre la jambe, j'ai crié toute ma vie.

Ils sont partis vénère avec l'homme et leurs cheins me laissant là comme une jnouné qui criait.

Je me suis levé avec difficulté et j'ai attendu un autre bus avant de rentré chez moi en boitant.

J'avais la flemme de vérifer si j'avais mes clefs ou pas alors j'ai toqué directement, toujours la tête baisser.

On m'a ouvert et m'a directement giflé.

Yemma : T'ETAIS OU ? RENTRE, RENTRE ! TON PERE IL T'ATTEND !

Je relève la tête et la regarde avec les larmes qui venaient de monté aux yeux.

Yemma : PLEURES APRES PAS MAINTENANT !

J'ai comencé a pleurer en criant que Chayma était au bloc opératoir. Vu leurs réactions, j'crois ils ont mal compris.

Moi : ELLE EST ENTRAIN DE MOURIRE !

Yemma : Lah Illaha Ilallah ! Elle va bien ?

Moi : Je sais pas. On m'a dit qu'elle avait fait une émoragie interne et qu'ils arrivaient pas à la faire césser.

Yemma : Allah y chefiha.

Baba : On va à l'hôpital.

Ils ont mis leurs affaires et on est allé à l'hôpital. 'Fin, re-allé, pour moi.

Ça me touchait leurs réactions car je sais, surtout mon père, qu'ils ne l'aiment pas vraiment. Pour mon père c'est une《 raquaille 》, une《 voyou 》, une《 fille de la rue 》 ou une《 bent hram 》comme il aimait l'appelé quand je l'avais ramener à la maison pour la première fois. J'aime voir leurs impressions sur elle changé.


























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K - 《 On a répondu à l'appelle d'Iblis... 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant