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Chapitre 8 - Les filles

 Aiko m'a donnée rendez-vous dans un parc non loin de l'université pour parler. Et apparemment on a beaucoup à ce dire toutes les deux.

 Je commence à peine à me remettre de ma crise et de ce qu'il c'est passé avec Mr Park, alors j'ai vraiment peur mais hâte d'entendre ce qu'elle a à me dire et de tout savoir sur son heure de colle avec Mr Jeon.  

 D'après son message, je peux déjà dire qu'il s'en est passées des choses.  

 Arrivée au parc, Aiko m'y attendait déjà en sautillant sur place. Je me précipite vers et elle me saute dessus en criant:

 Aiko: Comme je te l'ai déjà dis par message, tu croiras jamais ce qu'il s'est passé.

 Mihee: Allez balance qu'est-ce qu'il c'est passé?

 Aiko : Je crois sérieusement qu'une sorte de.....comment dire, de tension c'est installée entre nous.

 Je fronce les sourcils et l'incite à continuer. Elle me raconte la façons dont elle a relooké notre prof qui avait les bras au dessus de sa tête et celle-ci penchée en arrière. Je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler en entendant les détailles. Mais je reprends un air sérieux en voyant que son histoire de tension était sérieuse.

 Aiko: Enfin bref je vais voir là où ça me mène, mais une chose est sûr, attends toi à me voir plus souvent collée.

 Je rigole devant son air presque innocent, puis elle me regarde plus sérieusement et me demande:

 Aiko : A toi! Alors qu'est-ce qu'il s'est passé?

 Mihee : J'ai fais une crise d'angoisse.

 Le visage de Aiko ce fige ainsi que son corps.

 Mihee : J'ai joué la mauvaise chanson en cours de piano et les souvenirs sont revenus.

 Aiko écarquille les yeux et prend ma main en me demandant si tout va bien.  

 Mihee : Oui et c'est ce qui est étonnant.

 Elle fronce les sourcils alors que je souffle un bon coup avant de dire:

 Mihee : Mr Park a réussit à me calmer...

 Je vois le visage de Aiko ce décomposer.

 Aiko: Comment ça?

 Je ris alors un bon coup et lance:

 Mihee : Pas en m'embrassant banane!

 Aiko souffle de soulagement, enfin je crois. Elle rit en plaçant sa main sur son cœur.

 Aiko: Oh, jinjja, J'y ai cru pendant une seconde, mon cœur à faillit s'arrêter.

 Je la rejoins dans ses rires puis nous nous calmons.

  Aiko reprend un air sérieux et demande:

 Aiko: Plus sérieusement comment un prof a-t-il réussit à te calmer alors que ta meilleure amie n'y arrive pas?

 Mihee : J'en ai aucune idée, je suis tout autant perdue que toi voir même plus, et le pire c'est qu'il m'a dit que si j'en faisais à nouveau, je pouvais allez le voir.  

 Je souffle un bon coup vraiment perdue.

 Mihee : Je suis vraiment perturbée et je sais pas quoi faire...

 Aiko: Attend quoi? Si tu recommence tu iras vraiment le voir?

 Mihee : J'en sais rien.....

 Aiko: N'oublie pas que la limite c'est le corps juste le corps, pas le cœur, ne l'oublie pas.