30 juin 1940

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Les Français me désespèrent. Ils parlent, ils rient, ils font semblant de ne pas voir que l'heure est grave. Ce matin j'ai vu ma première patrouille allemande dans les bois, près de la rivière. Ils fumaient, ils parlaient fort, ils faisaient peur aux animaux. Ils ne parlent même pas notre langue.

Je les déteste.

Journal d'une résistanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant