Les Français me désespèrent. Ils parlent, ils rient, ils font semblant de ne pas voir que l'heure est grave. Ce matin j'ai vu ma première patrouille allemande dans les bois, près de la rivière. Ils fumaient, ils parlaient fort, ils faisaient peur aux animaux. Ils ne parlent même pas notre langue.
Je les déteste.
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Journal d'une résistante
Historical FictionMon frère est parti à Londres rejoindre le Général de Gaulle. Il m'a seulement laissé un carnet. Alors j'écris. Pour lui. Pour moi. Pour ne pas oublier. Ne pas oublier les joies, ni les peines. Car c'est tout ce qu'il me reste. C'est ça ma vie mai...