5 août 1940

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Jean m'avait demandé de veiller sur Martine, mais j'ai échoué. Comment pourrais-je me le pardonner ?

Ce matin, alors que trois heures venaient de sonner, elle est rentrée à la maison en larmes. Elle a mis longtemps avant de se décider à parler mais elle m'a tout dit. La peur. La honte. Le dégout. La douleur. Son corps déshonoré. Son intimité détruite. Sa virginité volée. Elle ne s'en remettra pas. Ce salaud de boche l'a violée.

Journal d'une résistanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant