Chapitre 17 : Retrouvailles.

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J'avais l'impression que le monde autour de moi s'écroulait. Je n'avais plus aucun but désormais. Enfin, si. Buter Eren. Mais pour le moment, j'avais besoin de m'évader. Je devais partir loin d'ici. Sous ma forme de titan, je me mis à courir le plus vite possible. J'entendis des voix crier mon nom au loin mais je ne m'en souciais guère. Je courus longtemps. Très longtemps. Je ne savais même pas où j'allais. Au bout d'un certain temps, je décida de m'arrêter et de reprendre forme humaine. Autour de moi, il n'y avait que des champs. Je m'étais bien éloigné de la cité des Marhs. Je vis un arbre et décida d'aller m'asseoir en dessous. Je mis ma tête dans mes genoux et pleura silencieusement. J'avais tout perdu. D'abord mon père, ensuite mon mari...Livaï, tu m'avais promis de ne jamais m'abandonner. Tu a menti. Je n'avais plus ma place dans ce monde.

...? : Tu te trompe. Il y a encore quelqu'un qui a besoin de toi.

Cette voix, je ne la reconnaissais que trop bien. Je releva ma tête pour faire face à mon interlocuteur.

...? : Tu es plus forte que ça, (t/p).

(t/p) : Qu'est ce que tu en sais? T'es mort. Et d'abord, pourquoi je te vois? Je dois surement rêver. Ouais, ou alors je deviens folle.

...? : Tu n'es pas folle, (t/p). On peut dire que tu rêve, en quelque sorte.

(t/p) : T'a toujours été chelou et égnimatique, que ce soit en tant que commandant du bataillon ou en tant que père. Maintenant, arrête de parler en chinois et dis moi ce qui se passe.

Erwin : Disons que ton subconscient te faire vivre des scènes auxquels tu aimerais assister.

(t/p) : Ouais, si tu le dis...

Erwin : (t/p), je sais que la perte de Livaï t'es difficile mais...

(t/p) : IL N'EST PAS MORT! FERME LA!

Erwin : (t/p)...

(t/p) : je t'ai dis de la fermer! Fous moi la paix! Il ne peux pas mourir...non...pas lui...

Erwin : Calme toi, s'il te plait. Je ne pense pas que Livaï aimerais te voir dans cet état la. Tu devrais retourner dans le dirigeable avec tes compagnons.

(t/p) : Ouais, je vais y retourner. Mais uniquement pour buter Eren.

Mon fantôme de père n'eut pas le temps de rajouter quoi que ce soit que j'ouvris les yeux brusquement. Devant moi se tenait une silhouette imposante. Une silhouette que je reconnu immédiatement. Cette personne avait osé nous trahir dans le passé.

(t/p) : Reiner...

Reiner : (t/p), je...excuse moi, je ne voulais pas te réveiller...

En guise de réponse, je lui mis mon poing dans sa tronche.

Reiner : Je m'attendais à cette réaction...écoute (t/p), je suis vraiment...désolé pour tout le mal que j'ai fais...si tu savais comme je regrette...

Je vis qu'il avait les larmes aux yeux et qu'il paraissait sincère. Mais ses mots ne me firent ni chaud ni froid.

Reiner : J'aimerais vraiment qu'un jour vous puissez me pardonnez...

(t/p) : Si tu veux que de mon côté, je te pardonne, tu dois me donné quelque chose...

Reiner : Je ferais n'importe quoi pour me racheter...

(t/p) : Offre moi ta vie.

Reiner : ...

Il se tut. Au bout de quelques secondes, il sortit un poignard d'un de ses étuis et me le mis dans ma main.

Reiner : Vas-y, je te l'offre. Après tout, c'est ce que je mérite. Et je t'offre le Cuirassé. Tu n'aura qu'a l'utiliser au profit des Eldiens.

Je ne fis aucun mouvement. Puis, un léger sourire vint se dessiner sur mon visage et juste après, je poignarda Reiner en plein coeur.

Reiner : Merci...(t/p)...

Et, sans perdre plus de temps, je me transforma en titan et bouffa le sale traitre que fut Reiner. Une fois tout ceci accompli, je repris ma forme humaine. Mon équipement tridimensionnel fonctionnais encore. Bonne nouvelle. Je m'élança dans les airs et pris la direction du dirigeable du bataillon. La première chose que je vais faire, c'est de buter Eren.



Coeur Et Âme. [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant