Chapitre 4 : Affrontement.

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(t/p) Qu'est ce que vous voulez, Reiner, Berthold ?

Reiner : Compte tu nous mettre des bâtons dans les roues, (t/p) ?

(t/p) : Oh que oui. Je ne vous laisserais pas mettre la main sur Eren pour le ramener la bas.

Reiner : On compte bien rentrés chez nous, avec Eren. Et c'est pas toi qui va nous en empêcher. Tu n'es qu'une traitre.

(t/p) : La bonne blague. Moi, une traitre ? Je n'ai jamais demandé à aller dans votre bled pourrie remplie d'imbéciles et de sociopathes. Je n'ai jamais demandé devenir le Titan Marteau. Je suis né ici, sur cette terre, connard.

Reiner : Je suis au courant que notre peuple t'a enlevé. Mais tu avais une mission a remplir avec nous et Annie. Et tu ne l'a pas fais.

(t/p) : Ouais, j'ai préféré sauvé et protéger les gens que j'aime plutot que de servir des imbéciles.

Berthold : Désolé, (t/p), mais tu va venir avec nous, toi aussi.

Sans que je n'en aperçoive, Berthold venait de me foutre un coup de poignard dans le dos. Ces deux la...je jure que je vais les tuer, ces enfoirés. Et, dans un élan de fureur, je me transformais. Ma transformation commença par les jambes, et non par la nuque, comme d'habitude. Me transformer en titan, cela me parut bizarre. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas transformé. Reiner se transforma lui aussi. En Titan Cuirassé.

PDV Erwin

Voilà maintenant plus de trente minutes que j'attendais ma fille. Cela faisait un peu long, juste pour mettre un lit dans une écurie. Ceci dis, elle me fit rappeler lorsqu'elle était plus jeune. Elle n'avait pas changer d'un poil. Livai entra dans mon bureau.

Erwin : Livai, tu n'aurais pas vu (t/p) ?

Livai : Oï, je ne suis pas baby-sitter non plus.

Erwin : Livai...

Livai : Tch. Non, je ne l'ai pas vu. Et pour te répondre honnêtement, j'ai un mauvais pressentiment.

Soudain, un bruit sourd nous parvint aux oreilles. Un éclair jaune brisa le ciel durant quelques secondes. Puis, un deuxième. Des personnes venait de se transformer en titan.

Livai : C'est quoi ce foutoir ?

Erwin : Allons y, Livai.

Nous nous dirigions vers l'endroit d'où venait les éclairs. Lorsque nous arrivions sur place, avec quasiment tout le bataillon qui s'était précipité pour voir ce qui se passait, le spectacle sous mes yeux m'horrifiais. Le Titan Cuirassé était apparu. Et il se battait contre un titan qui possédait une sorte de marteau géant et dont le corps entier était recouvert d'une armure. Serait-ce...(t/p) ?! Une voix, féminine et douce se fit entendre. Une voix que je reconnu entre mille.

(t/p) Titan : Hé, 'pa, c'est moi, le titan chelou. Berthold et Reiner sont des traitres, ce sont les titans Cuirassé et Colossal. Ils en ont après Erenou.

Eren : Arrête de m'appeler comme ça ! C'est la honte ! Et d'abord, depuis quand tu es un titan, toi aussi ? Et comment tu arrive à parler en étant un titan ?

(t/p) Titan : La ferme, Erenou, et viens combattre avec moi. 'Pa, tu autorise Eren à se transformer ?

Je regardais le titan de ma fille. Il était fascinant. Je suis certain qu'Hanji était déjà en train de baver. Je lança un regard à Livai, qui sortit un « Ouais, je surveille la situation » puis accorda la transformation d'Eren.

PDV (t/p)

Eren, sous sa forme de Titan Originel, ou plutot titan furtif, me regarda, aussi déterminé que moi à détruire les deux enflures qui se tenaient devant nous. Berthold ne s'était pas transformé, une chance pour nous. Sinon, nous n'aurions eu aucune chance. Il était sur Reiner, protéger par celui ci. Nous nous élancions tout les deux contre Reiner. Mais en moins de deux, il nous propulsa tout les deux à terre. J'avais pas prévu que cet enfoiré soit aussi fort. Le combat durant plusieurs minutes mais nous n'avions toujours pas réussi à toucher Reiner. Même avec mon espèce de marteau, le Cuirassé arriva à éviter tout nos mouvements. Et ce que je craignais finis par arriver. Berthold se transforma. Le titan Colossal était la. Autant dire que nous n'avions aucune chance. Je fus inattentif pendant plusieurs secondes, je regarda les soldats du bataillon luter corps et âme contre notre plus grand ennemi. Et ce fut ma plus grande erreur. Eren, qui était au sol et avait réussi à immobiliser Reiner, me grogna dessus pour m'avertir d'un danger. Je releva la tête et vit que la grande gueule du colossal nous fonça dessus. Aucun moyen de l'éviter. Tout devint sombre. J'étais morte ? Non, je ne pouvais pas. Lorsque je repris conscience, j'avais repris ma forme humaine. Eren aussi. Mais nous étions en dehors des murs, sur un des arbres de la forêt des arbres géants. Ils avaient réussi ces enfoirés. Je regarda mes bras et vit qu'ils étaient coupés. Eren était dans le même état que moi.

Eren : Hey, ça va ?

(t/p) : Ouais, ouais.

Eren : Depuis quand tu es un titan ?

(t/p) ! On s'occupera de ça plus tard. On a plus urgent la.

Je regardais avec une envie de meurtre Reiner et Berthold.

Reiner : Enfin réveillée. Tu nous a inquiéter à mettre aussi longtemps à te réveiller.

(t/p) : Tu te fous de ma gueule la, enfoiré ! Arrête de faire semblant d'être un soldat, tu n'es pas des nôtres ! Tu es un de ces putains de guerrier Marhs qui a pour missions de ramener l'Originel et le Marteau chez vous pour qu'on se fasse bouffer et que nos titans soient transmis à quelqu'un d'autre ! Alors, arrête tes putains de conneries !

Eren me regarda, perturbé par ce que je venais de dire. Apparemment, mon père n'avait pas révélé au bataillon ce qui se passait réellement dans le monde.

Eren : (t/p), c'est...c'est une blague, n'est ce pas ?

(t/p) : Malheuresement non.

Reiner : (t/p), je ne comprend pas. J'ai dis quelque chose de mal ?

Ce fut de trop. Je m'élança vers Reiner, même si j'avais plus de bras pour le moment et réussi à le foutre au sol. Je le frappais au visage avec le reste de mes bras. Berthold me dégagea de sur son compagnon et me poussa vers Eren. Je me pris le jeune brun en plein fouet. Il me rattrapa de justesse.

Reiner : Ca suffit. Regardez en bas. Nous sommes encerclés par les titans. Autant dire que vous ne pouvez pas vous battre dans ces conditions.

(t/p) : Vous non plus. Il me semble que vous êtes épuisés.

Reiner : On va attendre le coucher du soleil pour reprendre la route.

Soudain, une fumée noire fit son apparition dans le ciel. Ils étaient à notre recherche. Un sourire s'afficha sur mon visage. Et pas que sur le mien d'ailleurs.

Reiner : Merde. Le bataillon d'exploration est déjà la.



Coeur Et Âme. [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant