Chapitre 5 : Adieu.

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Il faisait sombre. Très sombre. Je ne savais pas où je me trouvais. Une voix résonna dans ma tête. Une voix très familière. Petit à petit, il faisait de plus en plus clair. Je pus reconnaitre que nous étions à l'extérieur des murs. En pleine guerre. Contre lui. Contre le titan Bestial. J'étais derrière mon père. Nous étions à cheval et nous galopions au maximum. Le bestial nous projetta des débris sur nous. C'est alors que je vis Erwin se retournez vers moi et me fit un grand sourire. Mais ce sourire était remplie de tristesse. Et ce fut le choc. Il fut déchiqueté par un débris. Son côté droit du corps était en lambeau. J'étais complètement pétrifiée. Je l'avais perdue. J'avais perdue le dernier membre de ma famille.

Je repris connaissance, les larmes aux yeux. Pourquoi, diable, devais-je faire cet horrible cauchemar dans un moment pareil? J'étais accroché au dos de Berthold, avec Eren. Les deux enflures nous avaient baillonner. Eren tenta bien que mal de se débattre mais rien y fais. J'entendis les voix de nos camarades. Ils étaient grimpés sur Reiner, qui s'était transformé de nouveau en titan et qui nous transportaient. Armin entama une conversation avec Berthold, et ce dernier ce mit rapidement en colère quand Armin toucha son point sensible : Annie. Et, juste à ce moment là, mon père donna un coup d'épée dans le torse du colossal, ce qui trancha nos liens. Mikasa rattrapa Eren, quand à moi, ce fut Livaï qui évita que je m'écrase au sol. Je jetta un coup d'oeil à mon papa. Il était vraiment furieux. Je ne l'avais jamais vu dans un état pareil. Et je remarqua aussi qu'il avait perdu un bras. En moi, tout se stoppa. J'eu l'impression de devenir une coquille vide. Je ne voulais pas perdre le dernier membre de ma famille. Je ne veux plus voir des proches auquels je tiens mourir. Après avoir semer les deux traitres, grâce au cri d'Eren, nous rentions à karanes. Arrivés au QG du bataillon, Erwin fut transporté à l'hôpital de la garnison. Quand à moi, je n'avais pas décroché un seul mot, ni manger quoi que ce soir, ou très peu. J'évitais de parler aux autres cadets. Oui, j'avais décidé de ne pas nouer d'avantage de lien. Et, le plus important, j'avais évité Livaï tout le temps.

Une semaine était passé. Je me dirigea vers le mess afin de prendre le déjeuner avant l'entrainement quotidien. J'avais retrouver l'appétit. Cela ne me déplaisait pas car oui, j'aime la bouffe. En chemin, je vis Livaï s'avancer vers ma direction. Je décida donc de faire demi-tour. Mais il m'interpelle.

Livaî : Oï, (t/).

Je ne l'écoutais pas et continuais ma route. Mais il me pris le bras. Il me fit presque mal.

Livaï : Oi, c'est quoi ton problème?

(t/p) : Je n'ai aucun problème.

Livaï : Tch. Tu n'es pas une bonne menteuse.

(t/p) : Je peux partir maintenant?

Livaï : Non. Je veux savoir pourquoi tu tire cette tronche et que tu t'éloigne de tes camarades. Le moral des cadets est au plus bas à cause de toi. Et ton père s'inquiète énormément à ton sujet. Donc maintenant, tu va parler.

(t/p) : Non.

J'avais répondu froidement. Il renforca son emprise sur moi. Il me faisait mal mais je ne laissais rien transparaitre. J'ai juré. J'ai juré de ne plus m'attaché à quiquonque, de ne plus ressentir quoi que ce soit. Ce rêve que j'avais fais ce famaux jour...j'ai l'impression que ce n'était pas qu'un simple rêve.

Livaï : Je ne te demandais pas ton avis, morveuse. C'était un ordre.

Et sans réflechir, je lui foutu un coup de poing dans la gueule. Je m'enfui ensuite en courant, priant pour ma vie pour qu'il ne me poursuive pas. Heureusement, il ne le fit pas. Si je devais ressentir quoi que ce soit, celui que j'aurais le plus peur de perdre, après mon père, c'était Livaï. Car oui, je ressentais bien quelque chose pour lui. Mais je préferais enterrer tout ces sentiments. Je pris alors une résolution. Enfin, j'y avais déjà réfléchi toute la nuit. Mais j'étais plus déterminé que jamais. Dans mon cauchemar, c'était de ma faute si mon père mourrait. Je décida d'aller le voir à l'hôpital, lettre à la main.Une fois arrivé, je toqua à sa porte.

Erwin : Entre, (t/p)

J'entris donc.

(t/p) : Comment à tu su que c'étais moi?

Erwin : Tout simplement car je redoutais que tu prenne cette décision...tu vois de quoi je veux parler, ma fille.

Je baissa la tête. Il avait absolument raison. Je m'apprêtais à prendre la plus grande décision qui pourrait le sauver, lui, Livaï, Sasha, Eren, Connie et les autres.

Erwin : Ne le fais pas. Je t'en conjure.

Il s'était levé et m'avais pris dans ses bras. Il me serra fort contre lui et je sentis quelque chose couler de ses joues. Il pleurait.

Erwin : Je ne sais pas pourquoi tu es devenue aussi insensible, aussi froide, mais tu es mon unique fille. Ma fille que j'aime plus que tout même si je ne le montre pas souvent. Je ne m'en remettrais pas si jamais tu le faisais. Et le Bataillon non plus. Ni Livaï.

(t/p) : Papa...

J'avais la gorge nouée. Je me retenais de pleurer. Mais je devais le faire. Pour leur assurer un avenir à eux tous.

(t/p) : Je suis désolé...

Je partis de ses bras à contre coeur et sortis de sa chambre. Son cri de désespoir me fendit le coeur mais il ne fallait pas que je revienne sur ma décision, même si mon "ancienne moi" l'aurait déjà fais depuis longtemps. J'avais quitté le bataillon sans même adressé mes adieux à mes anciens amis. J'étais habillé en civil, pantalon et chemise, avec mon équipement tridimensionnel. Et j'avais mon cheval avec moi. Olympe. Je le chevaucha et me mis à galoper vers le mur. Une fois arrivée à destination, je grimpa en haut du mur et m'assura qu'aucun membre de la garnison n'était présent. Personne. Parfait. Je descendis donc de l'autre côté, à l'extérieur des murs, dans le territoire des titans. Et comme je l'avais prédit, ils m'attendaient. Je me dirigea vers eux, sans une once d'émotion dans la voix.

(t/p) Allons-y.

Reiner: Bien. Rentrons chez nous, (t/p).



Désolé pour ce court chapitre, mais je préfère en faire des plus court et les sortir plus régulièrement. ^^

Coeur Et Âme. [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant