chapitre 38

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PARTIE 38

Dans la tête de Karim

Ce matin je me réveillai avec un mal de tête horrible. Avoir une femme comme soukeyna ndiaye n’était vraiment pas de tout repos. Comme tous les dimanches à mon réveil je ne la trouvai pas à mes côté. J'aurais aimé avoir un petit câlin avant de me lever mais je savais que ce que j'aurais dans quelques minutes sera meilleur. En effet comme tous les dimanches ma femme me préparait un petit déjeuner qu'elle m'amenai jusqu'au lit. Franchement avoir une femme comme elle c’était tout simplement une bénédiction. Je sais que certains hommes dirons que je suis trop mou patati patata... Mais ce n’était pas le cas. J’essayais juste d'être logique. Qu'on se dise la vérité, tous les hommes qui ont plusieurs femmes sont rarement satisfaits dans leur foyer. Comment peut-on avoir une femme comme nana et être insatisfait ? Une bonne mère, une femme qui te soutient, une femme cultivée en plus d'être jeune très jeune. Et par-dessus toute une excellente amante. En plus d'être très jolie... Je n’avais même pas le temps d'aller regarder ailleurs. La mienne occupait toute sa place.

Elle entra soudain dans la chambre avec une bonne humeur débordante mais surtout un déshabillé trop transparent.

« : Nana ne me dis pas que tu trainais avec ce truc sexy dans la maison alors que papa est la... »

Elle déposa le plateau sur moi en me faisant un clin d'œil. Mais sachant que je ne badine pas avec ça, elle prit un air sérieux avant de me répondre : j'ai laissé mon peignoir dans la chambre de junior avant d'entrer dans notre chambre.

« : Tu te rends compte de l'image que ton fils aura de sa mère ? Tu es presque nue mon amour. »

« sheut Karim dafa tel (il fait trop tôt pour les reproches) les enfants sont allés à la plage avec Sokhna et Ndeye Awa. »

« : ... »

Nana : tu es vraiment grognon ce matin tu n'as même pas regardé le petit déjeuner que je t'ai préparé avec tout mon amour...

Elle se leva boudeuse et se dirigea au balcon. Elle était sexy quand elle est fâchée. Je ne pus m'empêcher de regarder son string rose qui me piquait les yeux depuis tout à l'heure avant de me lever brusquement pour aller l'enlacer par derrière.

« Tu sais bien que j'adore tout ce que tu fais mais quand papa est là ma .alousie prend le dessus. »

Nana : mais tu en fais un peu trop toi aussi. Tu as gâché ce moment romantique…

Je souris avant de me serrer encore plus à elle, lui faisant sentir mon érection : tu vois l’effet que tu me fais, imagine les gens qui te voient comme ça. Bref allons y… allons petit déjeuner.

On mangeait dans une bonne ambiance et on se comportait toujours comme des enfants. C'est l'avantage même d'avoir une épouse jeune. Plus le temps passe plus on avait l'impression de rajeunir.

Je ne pouvais cependant pas m'empêcher de penser à notre départ. J'avoue que j'étais un peu surpris de la réaction de ma femme. Elle ne réalisait pas encore qu'elle allait tout laisser derrière elle y compris sa mère à qui elle portait un grand attachement. Elle était tout simplement heureuse de voyager mais je savais que le jour des adieux sera très difficile pour elle.

Nana : tu penses à quoi?

« Hum à rien d'important... Ou plutôt à la perle-là qui scintille autour de ton rein et qui me taquine les yeux depuis un bon moment. »

Je l'attire à moi tout en la chatouillant. C'est ça le bonheur. Nana et moi on ne s'ennuie jamais. on ne donne pas l'occasion à la routine de s'installer... On riait fort quand on toqua à la porte.

karim et nanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant