chapitre 26

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PARTIE 26

DANS LA TETE DE KARIM.

J’étais bouche bée et cloué sur place. Je ne savais même pas quoi lui répondre, et l’audace qu’elle avait de me faire cette proposition me laissa sans voix.

C’était quand même un peu direct de sa part. Elle ne me laissa même pas le temps de lui répondre. Elle sortit tout naturellement de mon bureau et continua à faire son travail comme si de rien n’était.

J'avoue que ce qu'elle venait  de me proposer me rappelait le temps où j'étais célibataire. Rire, un vrai Bad boy oui. Dans mon temps, avec ce genre de situation, je n’hésitais même pas une seconde. J’y allais franco et sans pennée aucune. Mais là j’étais marié et père, pensais je ; Je me devais d’être responsable même si je reconnaissais qu’au fond de moi, sa proposition m’avait tenté.

Je continuais donc  tranquillement mon travail et de temps en temps elle entrait pour me donner des documents ou me faire passer quelques messages. Il y avait toujours cette lueur dans ses yeux. J’avoue que ce n’était pas facile d'échapper à ces yeux de  biche. Pensais-je en me raclant la gorge. En réalité, aida était une femme de grande taille avec une allure de guêpe. Elle laissait voir dans sa démarche et son gestuelle une élégance à couper le souffle. Je ne devais pas le complimenter ainsi, mais c’était plus fort que moi, pensais je.

La semaine passa ainsi sans et la jeune femme continuait son numéro. Elle savait que j’étais marié donc qu'est ce qu'elle pouvait bien  gagner dans une relation comme ça.

Ce matin comme on est vendredi, c'est l'inventaire de fin de semaine. Normalement on doit tout faire ensemble dans mon bureau. La fille est venue habillée en tenue  traditionnelle. Une taille basse en wax très classe qui mettait en valeur ses seins. Je n'arrêtais pas de la regarder donc c'est avec énormément d'effort que j'arrivais à me concentrer. Elle était assise tout juste à côté de moi et je pouvais très bien sentir son parfum.
Elle s’approchait de temps en temps de moi, me frôlant même le bras, provoquant des frissons en moi. J’étais devenu chaud comme de la braise et je me sentais ainsi honteux. Soudain, ne sachant même pas ce qui m’a pris, je lui pris le menton et capture ses lèvres.  Au début elle ne répondait pas à mon baiser mais peu à peu je commençais à sentir sa langue bouger dans ma bouche. Putain elle embrasse comme une déesse cette femme mais  Quelques secondes plus tard elle me repoussa doucement. Je ne voulais pas arrêter je voulais encore explorer ses lèvres...

Elle me chuchota : M Gueye que nous arrive-t-il?

Je lui répondis sur le même ton : arrête de me vous voyez ... tu es sublimes…

Aida : merci... bon il vaut mieux que je me lève et qu'on s'éloigne je me connais. Quand tu te sentiras prêt Karim tu viens chez moi. Comme je te l’avais proposé.

Je ne savais pas ce qui m'arrivait mais j’aimais bien  le gout de ce risque. J’avais envie de continuer cette folie en même temps j'avais peur, peur que ma femme l'apprenne, peur qu'elle me quitte pour ça. Bref si je ne lui dis pas elle n'en saura jamais rien. Et puis pourquoi je me priverai de cette déesse ? Me demandais-je en la regardant se dandiner vers la sortie. De toutes les façons, c’est juste une fois, et après je laisserai tout… je me promis cette résolution tout en sachant que j’allais à ma perte.

Je rentrai chez moi un peu tôt et trouvai ma femme en train de préparer le diner. Elle était magnifique comme d’habitude, et comme elle était en vacance, elle ne ménageait aucun effort pour s’occuper de tout dans la maison. Elle me rendait chaque jour en plus fou mais au fond de moi, je me disais que cette aida avait une autre personnalité. Et ce mystère qu’elle était me rendait également plus fou que jamais.

karim et nanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant