Chapitre 18

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PARTIE 18

DANS LA TETE DE NANA

J’étais calme depuis le jour de la venue de cette maison de Ndeye fatou, mais la elle venait de dépasser les bornes.
Si elle pense qu’elle peut me séparer de mon mari, elle devra d’abord passer sur mon cadavre.
Je descendis rapidement les escaliers puis entrai dans sa chambre et la trouvai en train de parler au téléphone. Vu l’expression de son visage elle semblait avoir compris ce qui allait se passer et raccrocha immédiatement.

Elle fronça les sourcils : de quel droit tu te permets d’entrer dans ma chambre sans frapper…

Et madame venait de montrer son vrai visage. Nous n’avions jamais été tellement proches, mais elle faisait tout pour jouer son hypocrite. Là elle venait de se mettre à nue.

«  De quel droit tu te permet  d’aller raconter à mon mari que tu m’a vu avec un homme dans sa voiture alors que ce n’est pas vrai ?

«  Si je ne t’avais pas vu je ne l’aurais pas dit. »

« Tu n’es qu’une menteuse. tu ne m'a  jamais vu avec quelqu’un d’autre tout ce que tu veux c’est prendre ma place dans cette maison comme tu l’a toujours voulu depuis le début. Mais je te dis une chose tu es la plus mal placée ici pour me prendre ce qui m’appartient. Si tu crois que tu peux me séparer de Karim comme ça tu te trompes. »

Ndeye fatou : écoute moi très bien nana, je ne suis pas ton égal, je suis plus âgée que toi. Ensuite, si je voulais ton homme, tu n’aurais plus accès à lui. Il y a de ces choses que tu ne maitriseras jamais donc, fais attention à ce que tu me dis.

«  ah bon tu me menace ? Tu penses que j’ai peur de toi ?  Tu ne me connais pas mais juste une chose, tu redis ces conneries sur moi à mon mari et tu verras de quel bois je me chauffe. Espèce de vieille femme jalouse et aigrie, tu n’as même pas honte »

Je n’eus même pas le temps de finir ma phrase qu’elle me gifla très fort. C’était tellement violent que je faillis tomber dans les pommes. Mais je ne me laissai pas faire car au lieu de lui rendre sa gifle je lui avais donné un coup de poing. Elle chancela puis tomba sur le lit. Je me jetai sur elle et me mit à la ruer de coup. J’avais envie de déverser toute ma colère sur elle.

Finalement, la grande gueule était devenue une vraie poltron car alors que je la ruais de coup, elle criait et se débattait mais rien. J’avais envie de lui montrer à qui elle s’adressait et le fait qu’elle soit la cousine de mon mari, je m’en foutais royalement.

Je ne voyais plus rien d’autre que la raclée que je lui donnais et donc, je sentis des mains costauds me soulever d’elle. C’était mon mari.

Karim : ARRETTE NANA 

« Lâche-moi ! »

Karim cria : ARETTE MAINTENANT T EN A ASSEZ FAIT.

Maman : mais qu’est-ce qui vous prend à toute les deux ? Vous êtes folles ou quoi ? Vous vous battez comme des indigènes… nana tu ne peux pas rester tranquille et écouter ce qu’on a à vous dire ?

«  Je ne suis pas la seule concernée donc ne me parle pas à moi seule. »

Maman : tu regardes comment ta femme me parle Abdou Karim ? De toute façon on réglera ça  demain. Ndeye Fatou plus aucun mot et PAS D’HISTOIRE. Vous me décevez.

Ndeye : BADIENE je ne n'arrêterai pas tant que cette fille n’aura pas payé ce qu’elle vient de me faire.

Elle se dégagea brusquement de tonton Khalil. Elle avait vu des gens c’est pourquoi elle se révoltait. Et voyant qu’elle venait vers moi, je me dégageai aussi de mon mari et lui donnai ce qu’elle voulait. Comme elle pense que je suis une femme, je vais lui montrer le contraire, car moi je ne me bat jamais comme une fille. Je lui donnais deux coups de poing avant qu’elle ne s’affale par terre ;

karim et nanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant