chapitre 15

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Chapitre 15

Je ne pouvais même pas décrire ce que je ressentais en ce moment. Ma belle-mère présentait l’infirmière comme la future deuxième femme de mon mari alors que je venais à peine d’accoucher. Je savais qu’elles étaient juste entrain de la taquiner même si je me disais que ce n’était pas des blagues à faire comme ça. Après tout je savais que ma belle-famille était tout sauf normale, pensais-je.

Je décidai de ne plus écouter et de faire comme si de rien n’était ; de toutes les façons c’était entre mon mari et moi, il fallait que je le prévienne.

Je le cherchai d’ailleurs partout mais je ne le trouvai nulle part. Je regardai vers la cours, dans la véranda mais rien. Cependant, au moment de monter dans notre chambre, j’entendis des bruits dans la pièce. Et quand j’y entrai, je le vis, penché sur le berceau de notre fils, en train de le regarder comme s’il venait de le voir. Et sur le coup, ma mauvaise humeur baissa d’un trait…

« : Bébé je voudrais te parler de quelque chose. »

Il sursauta puis se retourna : tu m’as fait peur depuis quand tu es la ?

« : À l’instant… »

Karim : bien sûr, approche…

J’entrai complètement dans la pièce et le laissait me serrer dans ses bras comme à son habitude. J’avoue que je ne comprenais toujours pas comment il arrivait à deviner ce dont j’avais besoin, et au moment où j’en avais le plus besoin…

Nous restions quelques instants sur cette position avant qu’il ne me chuchote : qu’est-ce que tu voulais me dire ?

« : Comme ça dans tes bras je ne pourrais pas parler rire »

Il sourit avant de se dégager légèrement et de croiser ses bras sur sa poitrine : dis-moi !

« : Euh Karim j’ai entendu ta mère présenter l’infirmière comme ta future deuxième femme. C’est quoi ce délire ? »

Karim, (étonné) quoi ?? Maman a fait ça ?

« : Oui »

Il me caressa le visage : ne fais pas attention à elle stp je lui parlerais d’arrêter ça. Pour le moment ne t’inquiète pas la seule femme à qui mon cœur appartiendra pour toujours et à jamais c’est bien toi.

J’étais un peu rassurer : hum d’accord n’empêche faudrait lui parler le plus rapidement possible parce que c’est un manque de respect envers moi.

Karim, faisant un geste de militaire : oui chef c’est comme si s’était fait.

On éclata de rire tous les deux avant qu’il ne me serre de nouveau dans ses bras ; Ce genre de moment était assez spécial entre nous et nous savions les apprécier comme il se devait. Dans ce genre de cas, les mots n’avaient plus leur place. Ils n’avaient plus de sens car l’intensité de cette étreinte parlait à notre place ; c’était toujours des moments sereins…

La cérémonie tira à sa fin. Les invités étaient presque tous parti… il ne restait que quelques membres de la famille de Karim ; les miens étant rentré depuis longtemps…
J’aperçois astou en train de discuter avec Ma belle mère  au fond du couloir. J’étais en train de donner junior son diner mais je les observais de temps en temps. Elles avaient l’air de se disputer… je ne pus prolonger mon espionnage car Malick junior venait vers moi.

Malick : ah ma femme adorée la seule l’unique. Tu nous as fait un beau bébé tu sais.

Il s’approcha doucement du petit et lui caressa le front. J’évitai d’allaiter devant les gens et donc, je me précipitai de cacher mon sein… Malick prit le petit et l’observa un long moment.

karim et nanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant