chapitre 31

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PARTIE 31

DANS LA TETE DE KARIM

Quand je sortis de la douche je vis nana entrain de faire des vas et viens. Je compris aussitôt qu’elle avait  eu une mauvaise nouvelle et que cela venait de l’appel a sa mère. J’étais arrivé à temps car quand je l’avais prise dans mes bras, elle était aussitôt tombée dans les pommes ;

Je pris alors l'alcool sur la table de chevet et un peu de mon parfum paco rabane que je verse presque la moitié sur le bout du drap et le fait sentir à ma femme qui quelques secondes plus tard ouvrit les yeux avant d’éclater en sanglot. Elle atterrit sur mes genoux et pleurait maintenant toutes les larmes de son corps. Nous etions tous les deux par terre et j’essayais de la calmer sans savoir ce qu’elle avait. 

Je commençais à m’inquiétais quand elle leva ses yeux embués de larme pour me dire « j’ai tellement mal »

«  : calme toi et dis moi ce qui se passe ? »

Elle prit  le mouchoir que je lui tendais et essuya  ses larmes. Je ne l’avais jamais vu pleurer à ce point et j’eus une grande peine pour elle avant même de connaitre la raison de son mal.

Elle commença en hoquettant   : j’ai appelé ma mère pour la prévenir que l’on venait aujourd’hui mais il se trouve qu’elle se disputait avec mon père au moment ou je l’appelais. Croyant qu’elle avait raccroché, ce qui n’étais pas le cas, ils avaient continué leur dispute et c’est la que j’ai entendu que khalil n’est pas vraiment mon père et que c’était plus tôt tonton souleye, celui la même qui a scellé mon mariage …
Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’elle se remettait déjà à pleurer. Je la prit de nouveau dans mes bras, incapable de croire ce qui arrivait.

Je lui chuchotai «  : hey écoutes moi ok c’est le destin qui a voulu que tu saches la vérité aujourd’hui et que tu le sache de cette manière. Je ne connais pas les raisons pour lesquelles ta mère ne t’a jamais rien dis durant tout ce temps mais elle a bien ses raisons a elle. N’empêche elle restera toujours l’exemple pieuse et la respectable femme qui a fait de toi ce que tu es aujourd’hui. Si tu regarde mon père à moi tes larmes devraient arrêter de couler. Je n’ai pas un père mais plutôt un malade qui ne cesse de faire des enfants dehors et qui par-dessus le marché se fiche bien de sa famille. Un père qui boit et qui collectionne les femmes. Je voudrais que tu sèches ces larmes aujourd’hui et que tu m’écoutes attentivement. »

Elle obéit, et après toute trace de pleurs disparut je la prit encore une fois  dans mes bras et la réconfortai du mieux que je pouvais. C’est vrai que la nouvelle étais  choquante mais ce n’est pas pour autant que je dois la laisser penser qu’elle était seule au monde. Elle me tira soudain de mes pensées.

nana : tonton souleye a déshonoré ma mère et il ne s’est pas gêné de se tenir face à moi pour me présenter ses félicitations lors de mon mariage.

«  : tu sais nos pères sont tous pareil, ils sont vils et sans vergogne. Cela ne doit plus t’étonner à présent. »

nana : il faut que j’aille voir maman. J’ai besoin d’elle, j’ai besoin de la voir.

«  : je t’accompagne. »

Nana  : non laisse moi y aller seule s’il te plait.

« je ne veux pas que tu fasses une betises et je ne voudrais pas qu’il te fasse du mal. »

nana : il ne peut rien me faire ne t’inquiète pas.
Ainsi elle se dégagea de mes bras plus assurée que jamais et se prépare à aller chez ses parents. je m’inquiétais mais je ne voulais pas insister et comme c’était  un problème de famille, je n’avais pas le choix.

karim et nanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant