PARTIE 17
KarimMais pour qui elle se prend celle-là à bouder les gens comme une mal polie. Je ne suis ni son père ni son mari mais ici c’est chez moi et si on la laisse faire elle risque de se créer des problèmes car je connais ma femme. Tu la déclares lui guerre tu es perdue.
J’entre dans la chambre en trombe et fermai la porte en le claquant violement. Ndeye Fatou se retourna en sursautant.
« Hey Ndeye Fatou, ne penses pas que tu as le droit de faire ce que tu veux dans cette maison. Je ne suis pas ton camarade, et tu dois du respect aux autres membres de cette famille. Il faut que tu saches que tu n’es pas une étrangère et donc, tu dois te conformer aux règles de cette maison. Ici, je fais partie des chefs de cette famille, et si tu ne nous estimes pas, et bien nous feront de même. J’espère que j’ai été clair le dessus.
Ndeye Fatou : on m’avait dit que tu étais accro à ta femme mais je ne savais pas que tu étais atteint à ce point.
Moi : QUOI ? PARDON QU EST-CE QUE TU VIENS DE DIRE ?
Elle : …
« Écoutes moi très bien, je ne permettrai pas ces genres de commentaire dans ma propre maison ok. Si tu penses que ma mère peut te soutenir sur ces genres de choses tu te trompes j’espère que je n’aurais plus à venir te faire ce genre de reproche.
Elle baissa soudain la tête l’air honteuse. Il fallait que je mette les points sur les i, car j’avais l’impression qu’elle pense que je suis un simple pantin dans cette maison.
Ndeye Fatou : excuse-moi Karim je suis allée un peu loin je reconnais je te promets que cela ne se reproduira plus.
Sans lui donner son reste, je sortis de la pièce. Je savais qu’il fallait que je règle ce problème et donc, c’était fait. Je n’avais même plus faim.
Nana : tu n’as pas fini de manger termine d’abord avant de monter.
« Merci c’est bon. Où est le petit ? »
Nana : il dort dans la chambre de ta mère.
Je montai donc dans ma chambre un peu soucieux. Le premier jour de sa venue ici, elle montre déjà sa vraie nature. Je ne comprenais toujours pas ce qui animait ma mère pour qu’elle se mette en tête de faire vivre Ndeye Fatou dans cette maison. Ça m’intriguait toujours. En réalité, je ne pouvais même pas la voir en image, tout juste parce qu’elle nourrissait de faux espoirs par rapport à ce que ma famille lui faisait comprendre.
En même temps, je n’arrêtais pas de penser à ma femme. Pour la première fois, je la voyais calme et très serein devant une situation pareille. Mais je savais que cela n’allait pas durer, car si Ndeye Fatou osait faire ce geste, la prochaine fois, nana ne laissera pas passer…
DANS LA TETE DE NANA
Les jours passaient calmement et l’incident de l’autre jour ne s’était plus reproduit.
Ndeye Fatou était donc devenue plus calme. Elle avait désormais une certaine retenue envers moi et mon mari.
Et le plus drôle, c’est qu’elle était même amie avec Karim, ce qui était jusque là improbable, pensais je. C’était un peu incommodant à mon gout, mais je faisais avec. De toutes les façons il n’y avait encore rien d’alarmant.
Sokhna quant à elle, ne s’occupait de personne d’autre que de mon fils ; le petit passait tellement de temps avec elle, qu’on avait l’impression qu’elle était sa mère.
J’avais donc commencé les cours cette semaine et comme mon mari me l’avait dit J’avais des horaires flexibles et très aérés. Cela m’arrangeait car je pouvais m’occuper de mon fils avant que son père ne me fasse des reproches et aussi je pouvais rentrer avant qu’il ne revienne lui du boulot. BILAY SEUY MO METTI. (Le mariage est difficile.)