chapitre 28

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PARTIE 28

DANS LA TETE DE KARIM…

Je me précipitai dans la chambre de Sokhna pour lui demander ma femme mais elle dormait à poings fermée et avec sa grossesse qui était déjà difficile, je n'eus pas le cœur à la réveiller. Je pris  immédiatement mon telephone  pour appeler la mère de nana mais j’y renonçai aussitôt y avoir pensé. Si je l'appelle elle me demandera forcément qu'est-ce que j'ai pu faire à sa fille pour qu'elle parte de la maison. Et je risquai donc de donner des explications que je n'avais pas envie de donner pour le moment. J'appelle ainsi  sa petite sœur mais avec tact tout en faisant attention à ne pas l'alarmer.

Sarah : allo !

« : Bonjour ma deuxième femme sa ça un bail comment tu vas? »

Sarah : ah Karim ça fait longtemps  tu m'appelle plus c'est ma coépouse qui veut prendre toute la place mais bon ce n’est pas grave. »

« : Non t'inquiète je la dégage et je te mets à sa place. Rire »

On éclata de rire tous les deux avant que je lui demande avec indifférence : en parlant d'elle, elle a oublié son telephone ici et est sortie elle n'est pas chez vous?

Sarah : non elle n’est pas à la maison. Ta femme est tète en l’air Karim…

« Je ne te le fais pas dire… rire Bon je te laisse je vais l'attendre alors. »

Sarah : ok bisou à mon petit junior.

On raccrocha et mon inquiétude augmentait de plus en plus. Si nana n'étais  pas chez ses parents ou est ce qu'elle pouvait bien être? Elle ne pouvait pas aller chez ses sœurs car l'une étant en voyage et l'autre habitant juste à côté de chez ses parents. Ce qui fait que si elle était chez l'une d'elle Sarah en saurai quelque chose.
Je pense que je vais devenir fou complètement fou.
Je pris mon courage à deux mains et décide d'appeler badiene Aïssatou. Elle restait la seule issue.

DANS LA TETE DE NANA
Mon plan se déroulait à merveille. J’avais  quitté la maison avec mon fils laissant mon mari dans le doute et l'incertitude. Il doit se poser des questions et je savais qu'il n’allait pas appeler ma mère car cette dernière ne badine pas avec ces genres de tromperies.

J'avais de plus en plus mal en repensant à  la scène au bureau ce matin. Je me demandais encore comment Abdou Karim avait pu me faire une chose pareille. Chose que je n'ai jamais imaginé au pare avant. Maintenant je ne lui ferai plus jamais confiance, plus jamais.
Ma badiene m’avait conseillé de passer quelques jours chez elle et de ne rien dire à personne, ni même à ma mère. J’avais voulu aller à la maison de notre lune de miel mais je savais qu’il m’y trouvera sans effort.

Les cris de mon fils dans l'autre chambre me tirent de mes pensées alors que je rangeais nos habits. Je sortis directement et le vis allongé par terre, surement tombé du fauteuil ou il jouait tranquillement. Il devenait terrible finalement. Je le consolais mais sans succès. En général quand il tombait ou se faisait mal,  seul son père avait le  don de le calmer. Mon cœur se brisa en deux à ce moment-là et je m’assis avec lui sur le fauteuil pour le calmer…

Badiene entra dans la pièce à cet instant-là.  Quand le petit la vit, il se dégagea de mes bras et se dirigea vers elle rire. Il adorait badiene Aïssatou et à chaque fois qu'il le voyait même si cela fait longtemps, il se souvenait  toujours d'elle.

Badiene : Ma chérie comment tu vas? Tu tiens le coup?

« : Ah badiene je fais avec mais au fond j'ai mal. »

Badiene : tu sais faut pas avoir mal, il fallait qu'il fasse cette erreur pour connaitre ta vraie valeur. Maintenant tu as tous les avantages de ton coté. J’espère que tu n'as pas amené ton telephone comme je te l’avais dit ?

karim et nanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant