Chapitre 3: Bulletin.

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-Mauvais, me dit mon professeur.

-Je sais...Répondis-je en essayant de ne pas baisser les yeux.

-Tu as beaucoup d'échecs, il faut impérativement que tu fasses des efforts!

Blablabla je connais ce discours par cœur.

Je soupire et je ne me retiens pas de lui montrer qu'il m'agace.

Je sors de l'école et Bailey vient vers moi en courant .

Bailey est mon pot-de-colle, j'ai fini par être fatiguée de la repousser tout le temps alors qu'elle n'avait pas l'air de vouloir me lâcher, au final je me suis habituée à sa présence et de son côté elle a compris qu'elle devait me laisser plus d'espace. 

Elle se confie beaucoup à moi mais pas moi. Je ne me confie pas, à personne. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle on me surnomme " coffre-fort", personne ne sait rien sur moi. Hé oui même Bailey, c'est triste pour elle. 

C'est juste la seule qui sait me supporter (même si moi je ne la supporte pas la plupart du temps)et c'est la seule qui reviens toujours même quand je lui crie de me lâcher la grappe. En bref, je n'ai jamais réussi à me débarrasser d'elle alors j'ai abandonné l'idée. Sérieusement elle me colle tout le temps c'est horrible même aux toilettes! Comme si j'avais besoin d'elle pour faire mes besoins!

Je ne la comprends pas, elle rigole tout le temps même si je lui dit "oui" et puis elle me regarde tout le temps en souriant c'est...bizarre mais parfois ça lui arrive d'être normale hein.

Mais je suis une fille solitaire moi j'ai besoin de mon espace. Je n'ai certainement pas besoin « d'ami » et encore moins d'un pot-de-colle.

-J'ai eu un super bulletin! S'exclame-t-elle toute souriante.

-Génial!

En fait je n'en avais rien strictement à faire...

-Bon je me dépêche de le montrer à ma mère, j'espère avoir un cadeau !

-J'espère pour toi aussi, salut.

Sur ce, elle partit et qui vois-je devant l'école? Le garçon du parc! Je vais commencer à le voir partout c'est ça? 

Il était avec son groupe de gens normaux. Ils sont 6 au total; 4 garçons et 2 filles (pas très équitable tout ça).

Ils se retournent tous vers moi. Super, la discrétion ce n'est pas leur truc... Une des filles me sourit mais je ne le lui renvoie pas, après tout ce n'est pas mon amie. C'est celle aux yeux bouleversant que j'ai croisé le jour de mon examen d'anglais. On s'est déjà parlé quelques fois mais ça s'arrête là, même si elle est très chouette je dois l'avouer.

Le garçon du parc me regarde hésitant puis s'avance vers moi. Que fait-il ? Non je ne veux pas parler avec lui moi. Maintenant, il me regarde avec détermination tandis que moi je fronce les sourcils. Pathétique, je parie qu'il s'intéresse déjà à moi. Ce n'est pas drôle comme ça, c'est trop facile. Je sais que j'ai du charme et j'aime m'en servir mais là je n'ai même pas encore eu le temps de jouer!

Il avance encore, je m'apprête à le remballer lorsqu'il me dépasse et rejoins un de ses amis qui était derrière moi. Super, Je me suis fait des idées toute seule...

Je marche pour rentrer chez moi quand je vois un beau garçon dans la rue (ce n'est pas parce que j'ai arrêté de brisé des cœurs que j'ai arrêté de séduire et de faire tomber les gens sous mon charme). Il y a beaucoup de vent c'est super embêtant pour mes cheveux mais alors il fallait en plus qu'il y ait une mini mini fourmi volante qui s'écrase DANS MON ŒIL! Oui, je garde mon calme... Avec l'autre œil je vois le garçon avancer vers moi. Il faut que j'enlève cette bête de mon œil avant qu'il n'arrive mais ça devient un vrai combat de guerrier. Je commence même à pleurer à cause d'elle et du vent! Je me dis que ça pourrait peut-être être une technique de séduction aussi. Je joue la pauvre fille qui a un truc dans l'oeil et lui doit me secourir...

Keep her secretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant