- Maïa donc !
Le silence était de plombs. Agathe lançait des regards assassin à la traîtresse pendant que celle ci pleurait, totalement effrayée.
- Vous savez choisir les prénoms vous ! Insista l'inconnu. Où est elle ?
- Je n'en sais rien ! Lui répondit sèchement Agathe. Elle n'est pas venue aujourd'hui elle..
- C'est faux, répéta le jeune homme en hurlant. Où est elle ?
Agathe garda la bouche fermée, elle n'avait pas l'intention de cracher un mot. Elle lança aux jeune homme un regard de défi. Il la regarda de haut, puis lui lança un sourire.
- Peu importe ! Dit-il. Je sais où tu vis, je vais aller la chercher. En attendant tu m'as mentis !
La frayeur naquit dans les yeux d'Agathe, même de si loin Maïa le vit.
- Et, continua le jeune homme. Qu'arrive t-il au menteurs ? Ronny ?!
Un homme de sa troupe s'avança vers Agathe, et lui trancha la gorge d'un coup de sa lame.
- Il meurt !!
Maïa posa ses mains devant sa bouche pour retenir le cri qui tentait de sortir. Les larmes coulèrent sur ses joues sans qu'elle ne puissent les retenir. Elle prit ses jambes à son cou et s'enfuit.
Elle courut, aussi vite qu'elle le put. Ses larmes coulaient, obstruant par moment sa vue, si bien qu'elle chuta. Elle se releva, et se remit à courir. Une fois arrivée à son village, elle savait pertinemment où aller. Elle ne voulait pas voir son père, ça aurait été trop dur. Quand elle avait 8 ans, le trou elle n'avait fait que le camouflé. Il ne lui manquait que quelques coups à mettre pour réussir à passer de l'autre côtés.
Malheureusement elle n'eut pas le temps, arrivée dans le centre de son village, l'assassin et ses sbires passèrent les portes. Maïa eut le réflexe de passer sa capuche sur sa tête pour cacher ses yeux.
Elle était profondément surprise qu'ils aient pu percer leur défenses si facilement. Le village était fermé par des porte faite du métal le plus solide de l'univers, et protégé par des puissant champ de force empêchant qui que ce soit d'entrer sans autorisation.
- Personne ne bouge ! Hurla le jeune homme.
Tout le monde se stoppa net, Maïa aperçut son père de loin. Elle se recula un peu.
- Je vous annonce que parmi vous se cache une incarnation de Maïa, une petite fille avec des yeux violets !
Petite fille ?! Il ne savaient donc pas qui elle était. C'était une bonne chose pour elle !
- Mes hommes et moi même vous demandons de nous la livrer ! Mais comme nous savons que vous ne le ferez pas, nous allons passer parmi vous et le premier qui aurait ne serait-ce qu'un reflet violet dans les yeux mourra sur le champs !
Les hommes commencèrent à passer dans la foule, cela prenait du temps. Le cœur de Maïa s'emballa, que devait-elle faire ? Elle fit un pas en arrière mais quelqu'un s'en aperçut. L'assassin de sa mère était plus près d'elle qu'elle ne le pensait, et en profita.
- Pourquoi recule tu mademoiselle ? Demanda t-il. Aurait-Tu quelque choses à te reprocher ? Cacherait-Tu une enfant par hasard ?
La respiration de Maïa se fit plus forte, et son cœur se mit à battre encore plus fort. Elle était figée, elle ne savait que répondre. Elle devait fuir mais n'en avait pas la force. Pendant ce temps, le jeune homme se mit face à elle, et fronça les sourcils essayant d'apercevoir le visage sous la capuche.
Il tenta de cacher ses émotions, mais c'était compliqué. Elle était très belle, il savait qu'il n'avait pas le droit à ce genre de distraction, mais pendant quelques secondes il profita du visage sous ses yeux.
Sa main monta doucement jusqu'au visage de la jeune fille. Maïa était figée, comme tout le reste des gens alentours. Là mains du jeune frôla la joue de Maïa et repoussa légèrement sa capuche. Ses yeux s'écarquillèrent.
- Pas une petite fille ! Souffla t-il. Quel âge a tu ?
Maïa le regarda, des larmes de rages plein les yeux.
- Tu as tuer ma mère !! Lui hurla t-elle au visage.
Il ne répondit pas. Les larmes roulaient sur ses joues, et tombaient sur le col de son pull. Sa respiration était plus forte que jamais, elle voulait le frapper. Elle voulait se défouler, voulait voir son visage abîmer.
- Aller ça suffit ! Dit le jeune homme. Attacher là et emmener là ! Il faut que mon père la voit.
Les hommes s'approchèrent d'elle, Maïa paniqua. Lorsqu'un des hommes posa sa main sur l'épaule de la jeune fille, il fut projeter au loin. Elle ferma les yeux, et quand elle les ouvrit ils brillaient d'une lueur divine.
- Je suis de retour, dit la jeune fille très fort d'une voix étrangement réconfortante. Je ne laisserais plus personne vous faire de mal. Maïa est mon incarnation c'est vrai, et elle se battra pour les gens qui ne le peuvent pas !
D'un geste de la main, un énorme coup de vent projeta tout les hommes loin d'elle, et provoqua une immense fumée blanche alentours. La jeune fille retrouva soudain ses esprits, un peu perdu. Elle faillit avoir une crise cardiaque quand une main se posa sur sa bouche. Aaron posa un doigt sur sa bouche, pour lui faire comprendre de se taire. Il prit la main de la jeune fille, et ils partirent tout les deux en courant vers la forêt.

VOUS LISEZ
Maïa
ÜbernatürlichesUn beau jour, alors qu'une déesse se fait voler son bien le plus précieux, une petite fille naît. En l'honneur de cette grande déesse, cette enfant s'appellera Maïa. Mais, jamais personne ne se doutait que ce fardeau serait sans doute trop lourd. Co...