Chapitre 15 :

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Maïa ouvrit doucement les yeux. Elle avait froid. Les températures avait sérieusement chuté, et le froid devenaient difficile à supporter. Elle s'emmitoufla dans ses couvertures, avant de s'étirer longuement.

Dans la cheminée, les braise, encore chaude, de la veille s'éteignaient doucement. Jonathan étaient censé leur fournir des objets magiques, permettant de chauffer les cabane sans source d'énergie. Mais ça allaient sûrement prendre du temps avant qu'ils n'obtiennent ce genre de choses. Maïa fut tirée de ces pensées par un coup à sa porte. Elle alla ouvrir et se retrouva nez à nez avec Aaron.

« Bonjour, Lui dit-il. Tu vas bien ?

Ils étaient légèrement en froid. Cela faisaient plusieurs semaines qu'ils avaient fait l'amour pour la première fois, et Maïa refusait qu'il dorment ensemble, et elle ne le laissaient plus recommencer. Elle avait passé un mauvais moment, et regrettait beaucoup de l'avoir laissée faire. Ça l'avait bloqué !

Elle ne voulait pas recommencer, ne voulait pas qu'il dorme avec elle, ne voulait pas qu'il la voit nue, et avait beaucoup de mal à supporter qu'il la touche.

« Très froid et toi ? Répondit elle.

« On aurait moins froid si on dormait à deux ! Asséna le jeune homme.

« Aaron ! Rétorqua Maïa. On ne vas pas se disputer encore à propos de ça ! Tu as voulu aller trop vite, maintenant on prendra notre temps.

Le jeune homme sortit sans répondre, Maïa ne le retint pas. Elle avait conscience qu'elle risquait de le perdre. Mais elle avait également conscience qu'il avait gâcher ce qui aurait dû être un beau souvenir dans sa vie. Aujourd'hui, elle n'arrivait plus à voir l'avenir à ces côtés. Elle arrivait à se persuader que cela irait mieux.

Elle s'habilla chaudement, et sortit de sa cabane. Elle partit en direction du temple de Maïa pour sa méditation matinale, lorsqu'elle croisa la route d'un visage familier.

« Sarah ? Dit elle. Tu vas bien ?

« Oh, chuchota la jeune fille. Je suis contente de te voir, je vais très bien et toi ?

« Pourquoi chuchote tu ?

« Je ne veux pas trop m'attarder ici, expliqua t-elle. Je suis juste venu livrer les délior pour vos réchauffer. Les Nakaïs ne sont pas très accueillant, et ils m'ont interdit de vous parler !

Maïa fronça les sourcils, mais n'eut pas à réfléchir longtemps pour comprendre que c'était sûrement liée à ce que son frère lui cachait.

« Rejoins moi dans le temple de Maïa dans cinq minutes, murmura Maïa.

Sarah fronça les sourcils à son tour, mais ne répondit pas. Maïa savait qu'elle était suivit, même si son garde du corps se faisait très discret, il était bien là. Elle leur avait fait vivre un enfer à la plupart, il se relayait donc assez souvent le job. Maïa détestait être suivit, et le faisait comprendre tout les jours à son frère.

Elle entra dans le temple, et le Nakaïs commença à la suivre.

« Je dois être seule pour méditer ! Dit elle.

« Oui, mais la dernière fois vous étiez seule quand Ian..

« Et bien si Ian est là je crierais ! Le coupa t-elle. Maintenant sortez !

Le jeune homme ne se fit pas prier. Maïa croisa les doigts très fort, mais comme elle l'espérait la jeune Ondine était la, elle l'attendait.

« Alors, assena Maïa. Raconte moi, ou est tu partit le soir où tu nous as amené ici !

« Et bien je suis rentrée.. répondit la jeune fille. On m'a gentiment demandé de m'en aller. Personne n'est le bienvenue chez les Nakaïs.

« Tu veux dire qu'il y a d'autre village ?

« On ne peux pas appelé ça des villages.. avant les Nakaïs nous protégeaient, et les villages prospéraient. Mais maintenant, c'est la zone. Les attaques de Valoka se multiplient, les gens meurent de faim ou de froid. Seuls les brigands et les voleurs survivent.

« Pourquoi les Nakaïs ne vous protège plus ? Demanda Maïa.

« Parce qu'ils ont eu peur ! Valoka est plus forte qu'eux. Elle a éliminé quelques un d'entre eux, depuis ils se sont terrés entre eux et rejettent toutes les autres espèces qui s'approchent de leur territoire.

Maïa écarquilla les yeux. Cela faisaient plusieurs mois qu'elle était ici, à essayer de se rapprocher de Maïa. Pensant être au bonne endroit et faire ce que la déesse aurait fait. Alors qu'à quelques kilomètre d'elle, des gens mourraient tout les jours. Comment avait-elle pu être si bête ! Bien sur qu'il n'y avait pas que les Nakaïs, c'était une évidence. Soudain elle prit conscience qu'elle allait devoir affronter son frère. Car il était hors de questions qu'elle continue à vivre dans le confort alors que des gens mourraient, de faim, de froid..

« Sarah, dit elle bien décidée à faire changé les choses. Emmène moi là où tu vis !

Maïa Où les histoires vivent. Découvrez maintenant