Maïa

Chapitre 6 :

Aaron était explorateur, il savait donc pertinemment comment sortir du village. Et il connaissait très bien les forêts alentours.

Quand les inconnus avaient débarqués sur la grande place pour expliqués la raison de leur venu, Aaron n'avait pas mis longtemps à comprendre. Dans son village, il n'y avait qu'une fille qui possédait des yeux violet. C'était Maïa !

Alors que tout le monde était immobile, ses yeux fouillaient la foule pour trouver les yeux violets qui causaient tant d'agitations. Il la trouva lorsque l'homme au masque la remarqua reculer. Elle avait mis sa capuche pour se cacher, mais il reconnu tout de suite son si beau visage. Il commença à s'approcher d'elle, mais trop tard. Ils allaient l'emmener !

Lorsque la déesse pris possession du corp de la jeune fille, il fut pris de court. Mais son cerveau réfléchissait à toute vitesse. Quand ses yeux se refermèrent, il balança un bombe de fumée sur le sol. Il courut, attrapa la mains de la jeune fille et il zigzagua entre les personnes présente pour l'éloigner de la grande place. Il l'entraîna chez lui, et descendit à la cave.

« Qu'est ce que tu fait ? Lui demanda Maïa. Ou m'emmène tu ?

- Mon père était explorateurs avant moi, expliqua le jeune homme. Nous savions qu'un jour ou l'autre, nous aurions une attaque, nous avons donc creusés un tunnel pour rejoindre la forêt.

Maïa le regarda avec des yeux ronds d'étonnements.

« Nous connaissons bien la forêt, nous savons comment nous mettre à l'abri.

Il ouvrit un trappe dans le sol et pris une torche qu'il embrasa. Il descendit des marches de fortune, et tendit là main à Maïa. Celle-ci hésita quelques minutes, et attrapa la main du jeune homme.

Le tunnel était très sombre, et semblait très long. Maïa marchait très près d'Aaron, car depuis toute petite elle détestait l'obscurité. Elle se dit que ce ne devait pas être une coïncidence, étant donné qu'elle était l'incarnation humaine d'une déesse. Cette phrase lui donna le vertige. L'incarnation humaine d'une déesse !

Après plusieurs heures de marchés, ils atteignirent enfin la sortie, qui était bien cachée dans un immense tronc d'arbre. Maïa fut extrêmement déçue. La forêt n'était pas du tout comme elle l'imaginait. Tout était fanée. Les fleurs alentours semblaient toutes abîmées. Les couleurs étaient fade, sombre. Mais après mûre réflexion, Maïa se dit que c'était peut être mieux ainsi. Elle aurait été incapable de se réjouir de voir la forêt. Elle était bien trop malheureuse.. En repensant à sa journée, sa tristesse remonta, et ses larmes débordèrent. Elle tomba à genoux.

L'herbe humide trempa ses genoux, mais elle n'y prêta pas attention. Aaron resta près d'elle sans rien dire. Il ne voulait pas la déranger ou la brusquer. Il s'asseya près d'elle, et la laissa ruminer sa rancoeur.

La jeune fille était perdu. Qu'allait-il se passer maintenant ? Que devait-elle faire ? Sa mère, son seule pilier, était morte. C'était la seule personne qui pouvait la conseiller. Personne d'autre n'était capable de l'apaiser. Elle pleurait à nouveau. Et son père ? Était-il encore en vie ? Devait-elle aller le sauver ? Sa mère a dit qu'elle devait aider la déesse à retrouver sa pleine puissance, mais qu'est ce que ça voulait dire ? Ou pourrait-elle trouver la déesse ?

Au bout de quelques heures, Maïa et Aaron s'installèrent dans une petite grotte. Le père de jeune homme avait pris soin d'y cacher des  couvertures, des duvets, et beaucoup de provisions. Aaron alluma du feu, et déplia les duvets pour que Maïa et lui s'y installe. Il se retourna vers la jeune fille, qui était assise sur la sol les larmes aux yeux.

- Viens te mettre à l'abri, lui dit le jeune homme.

Voyant qu'elle ne réagissait pas, il insista.

- Maïa ?

- Laisse moi tranquille !! Hurla t-elle. Que fait tu encore la ? Que veux tu ? Tu ferais mieux de me laisser seule et d'aller retrouver..

Il ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. Il s'approcha d'elle, et la serra contre lui. Elle recommença a pleurer à chaude larmes. Ils restèrent presque une heure, comme ça, assis sur le sol dans les bras l'un de l'autre. Alors que le soleil commença à disparaître, Aaron commença à s'inquiéter.

- Il faut qu'on se mettre à l'abris, souffla t-il à l'oreille de la jeune fille. Il commence à faire sombre, et des créatures dont tu n'as même pas idée vont commencer leur partie de chasse !

La jeune fille acquiesça, se leva et suivit le jeune homme. Ils mangèrent, et s'installèrent comme il se doit. Une fois la pénombre complètement tombé, Maïa s'endormit doucement et Aaron resta pour monter la garde. Au bout de quelques heures, les buissons devant la grotte commencèrent à bouger. Alors que le vent était calme, et la forêt silencieuse, une ombre sortie des fourrés. Aaron posa une main sur Maïa et la secoua doucement, ses yeux toujours fixé sur la silhouette devant lui.

- Maïa, dit-il. Réveille toi, il y a quelqu'un !