Chapitre 13 :

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Après cette altercation, qui avait failli déboucher sur la disparition de Maïa, Jonathan décida qu'elle devrait avoir une protection constante. Ce que Maïa était bien décider à refuser, et à le crier sur tout les toits s'il le fallait.

« Aaron est toujours avec moi, s'écria t-elle. Qu'est ce que je risque ? »

« Ah oui ! Répondit son frère. Où avait-je la tête ! C'est pas comme si il venait de se faire humilier par l'idiot qui veux ta mort !!

Maïa poussa un cri de colère. Son frère lui cachait quelques chose et elle était bien décidé à trouvé quoi.

« Qui sont les autres ?! Demanda t-elle.

« Je ne sais pas, répondit-il tout de suite. Sûrement une invention pour t'éloigner de nous ! »

Elle savait qu'il mentait mais ne rétorqua pas. Elle sortit de la cabane de Jonathan, et rejoignit le temple de Maïa. En apercevant un Nakaïs se poster à l'entrée du temple, elle poussa un profond soupir pour calmer son agacement.

Levant les yeux vers la statue de la déesse Maïa, son esprit se mit à divaguer. Que s'était-il passé ? Elle avait ressentie des choses inédites. La douceur de ses yeux, la chaleur de ses doigt. Maïa porta une main à son visage, elle avait la sensation de sentir sa main sur sa peau. Elle se força à penser à Aaron, et se répéta en boucle que Ian était un monstre !

Mais dés qu'elle tentait de rejouer dans sa tête l'assassinat de sa mère, elle voyait ses beaux yeux verts la regarder avec tendresse. Elle secoua la tête, et se leva.

« Ça ne vas pas mademoiselle ? Demanda le Nakaï. »

« Je n'arrive pas à me concentrer, répondit elle. Je vais rejoindre mon petit ami ! »

Elle sortit du temple, suivit de près par son garde du corps. Elle entra dans la cabane d'Aaron et ferma la porte avant que son suiveur n'est le temps d'entrer. Surpris, le jeune homme n'insista pas et resta devant la porte.

« Bonjour ma puce, souffla le jeune homme assis sur son lit. Je suis désolé pour tout à l'heure ! »

Il baissa les yeux. Maïa s'approcha de lui et s'assied à ses côté. Elle posa une main sur sa joue, et baissa les yeux. Elle ne ressentait rien. Elle observa sa main pendant quelques minutes, mais ne ressentait aucune sensation particulière.

« Ne le sois pas, dit elle. Tu as essayé de me protéger, je ne peux que te remercier. »

Aaron se releva, et déposa ses lèvres sur celle de sa petite amie. Maïa répondit à son baiser avec tendresse. Puis doucement, le baiser s'intensifia et se chargea de passion. Maïa, se dit qu'elle devait essayer, faire un effort. Mais lorsque qu'elle sentit la main d'Aaron monté sous son T-shirt, elle le repoussa. Elle baissa la tête.

« Je suis désolé je ne suis pas prête, dit elle. Et je n'ai pas du tout la tête à ça. »

« Je pense que tu est prête, mais que tu es bien trop timide pour te l'avouer. »

Maïa releva les yeux vers lui. Que devait-elle faire ? Il était vrai qu'elle était morte de peur. Mais ne devrait-elle pas sentir le bon moment. Peut être vivait-elle trop dans un compte de fée ? Il fallait qu'elle redescende sur terre. Ils étaient un couple, ils étaient donc censé avoir une vie sexuelle. Cela paraissait logique, mais elle hésitait malgré tout.

Lui attendait patiemment. Il savait qu'elle était sur le point de céder, et n'attendait que ça. Maïa leva les yeux vers lui, et affronta ses yeux bleu. Il était beau, elle avait de la chance de l'avoir. Ses mèches de cheveux bouclés tombaient sur son visage par endroit. Ses pommette haute se creusaient en jolie fossette lorsqu'il souriait, sa mâchoire carrés harmonisait son visage. Et surtout, comment résister à ses bras légèrement musclés qui l'avait serré tant de fois.

Un moment de doute lui suffit, elle s'approcha de lui, et l'embrassa à nouveau. Comprenant que c'était le bon moment, Aaron n'hésita que quelques seconde avant de lui retirer son T-shirt. Mais la timidité repris le dessus, et Maïa se cacha ne supportant pas d'être en sous vêtements devant Aaron. Mais, attrapant ses poignets, Aaron la força a se dévoiler.

« Tu me fait confiance ? Demanda t-il.

Maïa acquiesça. Aaron retira son T-shirt à son tour. Il continua de l'embrasser, tout en la serrant dans ses bras.

« Alors laisse-moi faire ! Continua t-il. »

Maïa était terriblement mal à l'aise, mais prenait sur elle pour ne pas le repousser. Alors que les mains du jeune homme caressait tout le corps de Maïa, elle restait statique et ne bougeait pas.

Elle prit la décision de le laisser faire. Même si elle savait qu'elle allait le regretter, la peur de le perdre était plus forte que sa timidité.

Maïa Où les histoires vivent. Découvrez maintenant