Philippe Coutinho x Neymar part 2

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Philippe Coutinho


J'arrive dans l'immense maison parisienne de mon petit ami. J'ai réussi à négocier avec mon coach pour pouvoir venir voir le match contre Angers, ce soir, au Parc. Je remarque Davi dans le salon et vais à sa rencontre. Quand il me voit, il sourit et vient me sauter dans les bras en criant.

Phil : Ne hurles pas !

Davi : Non, mais c'est génial que tu sois pas, Pai ! Avec Maria et Junior, en plus !


Mes enfants sourient et le blondinet se détache de moi.

Davi : Tu vas être colère.

Phil : Bah pourquoi ?

Davi : Et je l'étais aussi, tu sais ? Mais il m'a dit que c'était pas mes affaires ! Que c'était des trucs de grands. Que ça me regardait pas.

Phil : Qu'est-ce que ton père a encore fait ?

Davi : Bah... je... Comment dire... Hm... Gusttavo est à la maison.


Ma mâchoire se contracte à cette annonce. Je claque des doigts et fais signe vers la porte du jardin pour que mes enfants y aillent. J'attrape la main de Davi et lui fait signe de s'asseoir dans le canapé alors que je m'assois sur la table de salon.

Davi : J'lui ai dit que tu serais pas très content, mais il a dit que tu saurais pas. Mais j'allais pas te mentir. Je te l'aurais dit. Je l'aime pas beaucoup, Gusttavo. A chaque fois, Papa il a des bleus dans le cou.


Je m'apprête à lui poser une question pour savoir où ils sont quand sa dernière phrase me percute. Des bleus de mon cul, ouais ! Ce sale petit enculé a intérêt à avoir de bonnes jambes pour courir. Et Ney ne paie rien pour attendre. Je souffle.

Phil : Ils sont où, tous les deux ?

Davi : A l'étage ! Je sais pas où, par contre.


Moi, j'ai ma petite idée, bizarrement. Un goût de bile prend place dans ma gorge alors que je me lève, les poings serrés.

Davi : Pai ?


Je baisse la tête vers lui.

Phil : Oui ?

Davi : T'es colère contre moi ? Je te l'ai jamais dit alors... T'es colère ?

Phil : C'est contre ton père et Gusttavo que je suis colère, trésor. Pas contre toi. Tu n'as rien fait de mal, petit chat. C'est promis. Va rejoindre ton frère et ta soeur dans le jardin. Et pas près de la piscine.


Il me promet d'être prudent et sort rejoindre mes enfants alors que je monte à l'étage. j'espère me tromper. Qu'ils sont dans la salle de muscu de mon homme et non dans son lit. Le coeur battant la chamade, je tends la main et la pose sur la poignée de la porte. Si les murs n'étaient pas insonorisés, je pourrais savoir ce qu'il se passe à l'intérieur, mais c'est impossible. Je ferme les yeux en poussant le battant de bois. Quand j'ouvre les yeux, j'ai l'impression qu'on m'arrache le coeur. Mon coeur vient juste d'être lâchement piétiner et j'ai deux cons qui me fixent. L'un est souriant, l'autre panique. C'est trop tard. Philippe, un. Gusttavo, un. Égalité. Un partout. Balle au centre.

OS [Footballeurs] 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant