OS [Footballeurs] 2

Anthony Lopes x Cristiano Ronaldo

Bon, alors MaelleKehrer, c'est pas exactement ce dont je t'avais parlé. Voir... pas du tout. Oups ? Mais finalement, j'ai complètement changé d'idée et ... voilà le résultat !

Anthony Lopes

Tel un ninja, sans émettre le moindre bruit, je traverse la maison turinoise dans laquelle je viens d'entrer. Après notre victoire à domicile contre Caen - chose relativement simple, puisqu'ils se sont presque jamais approché de ma zone - j'ai décidé de faire la route pour venir soutenir mon petit ami pour son match de ce soir. Quand je pousse la porte de sa chambre, il est étalé dans son lit, sur le ventre. Je souris doucement et l'observe quelques secondes avant de retirer mes chaussures et de le rejoindre. Quand il sent le lit s'affaisser, il commence à remuer et je râle. Moi qui voulait être discret jusqu'au bout, c'est raté.

Cris : Qu'est-ce que tu fais là ?

Antho : Je voulais venir te voir jouer.

Il sourit et m'attire contre lui pour m'embrasser. Ses mains se posent sur mes hanches et il me fait basculer en dessous de lui. Sa langue glisse dans ma bouche dès que je l'y autorise. La porte s'ouvre et on se sépare. Cristiano Junior hurle de joie et vient sauter sur le lit, se glissant dans mes bras. Je ris et resserre mon étreinte, doucement.

Junior : T'es venu !

Anto : Je t'avais bien dit que j'allais bientôt passer une journée ou deux chez Papa !

Il hoche la tête et redescend rapidement, quittant la pièce en nous demandant de ne pas bouger. Ce gosse est une vraie petite fusée. Cris recommence à m'embrasser et glisse une main sous mon t-shirt avant de s'allonger contre moi et de m'attirer dans ses bras.

Cris : Alors tu fais le trajet Lyon - Turin pour "venir me voir jouer", maintenant ?

Antho : J'ai été pris d'un élan de romantisme surpuissant et... me voilà ! Tu le mérites bien, vu le nombre de fois où tu es venu en mode discret pour me voir.

Il sourit et m'embrasse une nouvelle fois. On se câline pendant dix minutes avant que Junior ne revienne avec le petit déjeuner sur un plateau. On se redresse et il pose ça sur nos genoux.

Junior : Si les petits pleurent, je m'en occupe. Vous, vous mangez et vous vous retrouvez tranquillement. Je suis sûr que vous avez plein de choses à vous dire.

Il lance un regard vers son père. Il pose ses lèvres sur ma joue et s'en va, sautillant.

Antho : Ton fils est nul pour les sous-entendus. C'est quoi le délire ?

Cris : Il est tombé sur une bague, récemment. Je comptais te demander en mariage en venant à Lyon, mais il semblerait qu'il a décidé de tout niquer. Tu sais déjà tout le bien que je pense de toi, alors je te le demande : veux-tu m'épouser ?

Antho : Hm... je sais pas trop. T'es quand même très chiant comme gars, parfois.

Il me lance un regard outré et j'éclate de rire en l'embrassant. Bien sûr que j'accepte de l'épouser, ce grand malade. La question ne se posait même pas.