OS [Footballeurs] 2

Corentin Tolisso x Steve Mandanda

Alors explications : avec Malec-Larry28, j'avait prévu de tenter de faire du Coco x chaque joueur de l'EDF de la coupe du monde alors je m'y suis attelé. Ca risque de partir loin, parfois.

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Un doigt qui parcourt mon torse me réveille. Je garde, cependant, les yeux fermés. Je sais que c'est mon petit ami qui s'amuse à vouloir me réveiller. Je ne dis rien, trop bien dans les bras de mon compagnon.

Steve : Tu sais que tes traits sont légèrement différents quand tu te réveilles, bébé ?

Je grogne et il ricane. Il le sait à chaque fois. L'une de ses mains glissent dans mes cheveux et je le laisse jouer avec, même si je n'aime pas ça, en temps normal. Il embrasse mon front et se met à califourchon sur moi. Ses mains glissent sous mon t-shirt et j'ouvre les yeux.

Coco : Bébé, on n'a pas le temps. T'as ton match, tu te souviens ?

Steve : Ce soir. Il est six-heure et demi, trésor.

Je grogne. Il n'a pas le droit de me lever aussi tôt. Surtout pas un dimanche matin. Ses mains glissent sur mon torse et je décide de faiblir. De le laisser faire ce qu'il veut. De lui faire plaisir.

Le soir

Les rennais sont déterminés, mais les marseillais aussi. Steve est dans les cages. Je suis dans les tribunes, accompagnés de l'autre cougar que se tape Adil. Putain, va vraiment falloir qu'il lui annonce, un jour, qu'il la quitte pour Benji. C'est pas possible, autrement. Notre Pavard national va péter une durite, ça va être propre.

Anderson : Bravo pour vos Coupe du Monde.

Son accent français est horrible. On lui a déjà dit, vous pensez ?

Coco : Merci.

Anderson : Vous êtes venu pour qui ?

Coco : Mes coéquipiers d'Equipe de France. Flo, Adil et Steve mérite que je vienne les voir jouer, non ?

Anderson : Si, bien sûr.

Benji : Salut Cor' ! Ca va ?

Il me checke et s'assoit à mes côtés. Merci le jet privé que j'ai demandé à Joshy de lui filer pour qu'il assiste au match avec moi, malgré le fait qu'il jouait cette aprem. Trois heures de vol. Rapide et efficace. La blondasse botoxée lui lance un regard dédaigneux. Ce peut-il qu'elle soit déjà au courant ? Je ne vois pas comment ça pourrait être possible. Benji pose ses coudes sur ses genoux et commence sa contemplation du terrain. Ou, plutôt, d'un certain défenseur.

Fin du match

Les marseillais ont gagnés. Je souris et descends dans le tunnel. Anderson et Benji sont juste derrière moi. Je m'arrête pour laisser le temps à Steve de me rejoindre et entame une discussion avec Benji. Ce dernier me parle de la nouvelle connerie de l'un de ses coéquipiers, mais je ne l'écoute pas, voyant Ad' foutre une tempête à sa copine. Il traverse le tunnel jusqu'à arriver à notre hauteur. Il prend le visage de Ben entre ses mains et l'embrasse comme si sa vie en dépendait. Steve me rejoint et passe son bras autour de ma taille avant de m'embrasser également. Ca, leur coéquipier ont l'habitude. C'est plutôt le fait qu'Adil vient d'embrasser un mec que leur potes commentent. Amavi et Payet sont comme des oufs alors que Germain marmonne quelque chose, faisant passer des billets vers les deux français.

Steve : Tu m'oublieras pas, mon petit Valère !

Je ricane alors que l'attaquant tend un billet de cinquante euros à mon petit ami qui sourit fièrement. J'y crois pas ! Il s'est remit à faire des paris stupides avec ses potes. Pourquoi je l'aime, déjà ?