PAS UN OS mais à lire quand même

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L'abandon est ce qui revient le plus quand je fais la liste des personnes qui m'ont le plus déçue et que je mets un mot par personne. L'abandon. Ma plus grande peur depuis l'enfance. Et je mentirais si je disais que je ne sais pas pourquoi c'est le cas. Je connais le responsable de tout ça. Il n'y en a qu'un. Un seul et il arrive à gâcher ma vie toute entière. Un seul qui aurait dû m'aimer, me protéger, m'écouter et être là pour moi, aussi bien dans le bonheur que le malheur, mais surtout dans les grandes étapes de ma vie. Mon père. L'homme le plus important pour chaque fille ou femme de ce monde, en règle générale. Mais pas pour moi.


Quand on me demande de parler de mes parents, on remarquera que je souris. J'évoque ma mère, puis mon beau-père. Mon père ne vient jamais. Ou alors, en dernier et parce qu'on me pose des questions dessus. Quand on me parle de mes parents : je ne considère pas celui dont je porte le nom comme étant mon père. Mon père, c'est le mari de ma mère, celui qui m'a élevé et éduqué depuis que j'ai trois ans. Celui qui était là pour me consoler quand j'ai perdu mon grand-père. Celui qui a toujours été là pour moi. Pour moi, être père, ça résume pas à donner son sperme. Être père, c'est être présent pour l'enfant. Donc j'ai bien un père : le mari de ma mère. L'autre, c'est qu'un donneur de sperme.


L'abandon, c'est ma plus grande phobie. Ce n'est plus une peur à mon niveau, c'est vraiment une phobie. Et tout ça, c'est à cause de mon père. Mais il faut dire qu'il n'est pas le seul. Entre abandon et ignorance, beaucoup m'ont fait souffrir dans mon enfance. Certains l'ont fait sans le vouloir, sans le prévoir. Certains n'ont pas eu le choix, comme mon grand-père, mais d'autres se sont juste foutus de moi, du début à la fin. Ils m'ont fait miroités des retours avant d'à nouveau partir, m'abandonnant. Pour certains, c'est devenu une arme contre moi. Ils s'en servent pour me faire du « chantage » ou me le balance tout simplement à la gueule.


Alors si parfois je vous paraît forte, sachez juste une chose : c'est une façade. Mais OS et mes histoires ne sont qu'une façade. Peu de personnes savent RÉELLEMENT ce que j'ai vécu ou traversé. Je crois même qu'ici, il n'y a qu'une personne qui le sache. Et encore, elle ne sait pas tout. Je sais qu'elle se reconnaîtra et, donc, je n'ai pas besoin de la mentionner.


Si vous voulez juger ou critiquer, sachez juste une chose : je l'ai fait pour que vous compreniez ma semi-absence, en ce moment. Si je poste plus, c'est juste que la fatigue s'accumule avec les cauchemars que je fais. Et parce que je me tape des insomnies. Et ce que j'ai dis avant joue en grande partie dessus. On remerciera mon père qui m'a fait miroité un retour, y a pas si longtemps avant de me rabaisser encore une fois. Jugez et critiquez si vous le souhaitez, j'ai qu'une chose à dire : JE M'EN BATS LES COUILLES ! Et tant pis si j'en ai pas ! Juste pour l'occasion, on va dire que si. Et la première qui OSE « plagier » en sortant le même genre de truc, je vous jure que je ME CASSE D'ICI POUR DE BON.


Pour info : je déteste passer pour une pleureuse. Je veux pas de votre pitié. Elle changera rien. Je voulais juste que vous sachiez. Je ne le fais pas pour me faire plaindre. Je le fais parce que j'en ai besoin. Et parce que vous êtes mes lecteurs donc vous avez le droit de savoir pourquoi je suis moins présente qu'avant.

OS [Footballeurs] 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant