OS [Footballeurs] 2

Hugo Lloris x Lucas Hernandez

Hugo Lloris

Mes filles se chamaillent et je soupire. Elles m'insupportent quand elles font ça. Ce sont bien des filles, tiens !

Anna-Rose : TA GUEULE !

Je me fige et je vois le sourire de mon petit-ami se crisper. Je lui balance le torchon que j'avais à la main et il se mord la lèvre. Quand il explose de rire, je sors de la pièce.

Lucas : Bébé, j'suis désolé ! Mais ça sort tout seul !

Hugo : T'as conscience qu'elles étaient polies avant que tu arrives ?

Lucas : Ouais, mais c'est juste parce que leur père est trop sage, ça. Mais j'vais le dévergonder.

Hugo : Non, c'est surtout que Lulu savait retenir son vocabulaire !

Je le vois se décomposer et je soupire. Je suis vraiment con, putain ! Pourquoi je parle du blond alors que je suis avec le brun, maintenant ?

Hugo : Désolé.

Lucas : Non, t'as raison. Luc' est mieux éduqué que moi, il sait mieux se comporter devant tes filles, c'est le mec parfait et il joue à Everton ! Beaucoup plus proche et facile pour toi, non ? Tu devrais te remettre avec, non ? Ce serait mieux ! Plus simple pour toi !

Je lui attrape le poignet quand il passe à proximité et il baisse la tête. J'suis vraiment stupide parfois.

AR : On va appeler Maman, j'crois. Vous devez rester seuls, ce soir.

Je rougis alors que Lucas secoue la tête. A chaque fois qu'on s'engueule, les filles terminent chez leur mère parce que Lucas et moi nous réconcilions au lit. Et, si Anna-Rose ne comprends pas le sens de sa phrase, nous, ça nous stresse qu'elle dise ça, maintenant.

AR : Oui, 'pa ?... Il est occupé... Bah avec le nouveau Lucas !.. C'est vrai ?.. Chouette ! Oui, oui ! Il veut bien !... D'accord ! A toute suite, Papa Lu' !

Je fronce les sourcils. Elle n'a pas mon code, signe qu'elle a décroché alors qu'il m'appelait. Je croise les bras.

AR : Giu ! Prends tes affaires, on passe le week-end chez Papa Lu' ! Dad est d'accord ! Hein, dad ?

Hugo : Bien sûr.

Après tout, Lucas est l'une des seules personnes à qui je confierais mes filles les yeux fermés. Moi, en attendant, j'aurais un autre Lucas à satisfaire et je peux vous l'assurer : ça n'est pas simple, insatiable qu'il est !