Corentin Tolisso x Lucas Hernandez

1.9K 118 8
                                    

Je suis dans les tribunes, en train de regarder le match de mon homme. Concentré, je le trouve juste carrément sexy dans sa tenue. Evidemment, quand il porte les couleurs françaises, c'est encore mieux, mais putain ce que ses shorts lui font un cul d'enfer. Erika déblatère à mes côtés, mais je ne l'écoute que distraitement.

Erika : OK ! J'arrête de t'embêter, Coco.


Elle rit et je secoue la tête.

Coco : Désolé. Je tente juste de... J'sais pas...

Erika : Vérifier que personne ne fasse de mal à ton homme ? Je comprends.


Je souris et on se concentre, tous les deux sur le match qui se joue sous nos yeux. Antoine a mit un but et le match touche à sa fin. Lucas se donne à fond sur le terrain et je ne le quitte pas des yeux. Quand le coup de sifflet final retentit, je saute de mon siège et Erika ricane. Je me tourne vers elle et elle secoue la tête, me laissant rejoindre mon petit ami. Visiblement, elle préfère laisser Mia jouer avec les autres enfants de joueurs. Je rejoins le tunnel. Quand il me voit, Lucas sourit et s'approche, abandonnant Godin et Juanfran au milieu du couloir. Il m'embrasse alors que je passe mes bras autour de son cou.

Lucas : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Coco : Surprise !

Lucas : T'es complètement malade, Co' !

Coco : J'avais pas de match. J'en profite.

Lucas : C'est moi qui vais profiter de tes doigts experts pour un petit massage.

Coco : Tant que j'ai le droit à une contrepartie après !

Kevin : On veut pas savoir ce que vous allez faire sous la couette en rentrant, les gars !

Lucas : Sous la couette ? Qui a dit que j'allais pas le baiser contre le mur du salon ? Ou celui du corridor ?

Kevin : Ta gueule, putain !

Coco : On les a déjà testé. Celui de la cuisine ?

Kevin : Coco ! Bordel ! 



Lucas rit et passe son bras autour de mes épaules avant d'embrasser ma joue.

Antoine : Je récupère tes affaires et te les ramènes demain, Lucas. Rentres avec ton homme. Et profiter de la cuisine.


Le troisième français grimace et entre dans leur vestiaire alors qu'on salue Antoine. Quand on s'approche de ma voiture, Lucas tend la main. Je fronce les sourcils, mais il prends les clés dans ma poche, sans me lancer un autre regard. Mes sourcils se froncent un peu plus alors que je monte en voiture. Il allume le contact et se lance dans les rues madrilènes.

Coco : Tout va bien ?

Lucas : Tu peux pas m'allumer devant mes coéquipiers, bébé !

Coco : Quoi ?

Lucas : Le mur de la cuisine, hm ?

Coco : Bah quoi ?

Lucas : Avec tout ce qu'il y a dans la cuisine, j'ai trop d'idées mal placées qui se sont affolés dans mon esprit. Maintenant, j'ai un désagrément.


Je baisse les yeux et remarque qu'en effet, il a un problème. Je pose ma main dessus et il grogne.

Lucas : Bébé, on est en voiture et je conduis. Fais pas le con.


Je hausse les épaules et ne bouge pas ma main. On est à environ cinq minutes de chez lui quand il donne un coups de hanche.

Coco : On est en voiture et tu conduis. Je peux pas faire le con.

Lucas : S'il te plaît !


Je hausse à nouveau les épaules et bouge ma main. Il grogne à nouveau et je souris en coin. Heureusement qu'aucun de nous n'a d'enfants. On aurait eu un problème, sinon. Maintenant qu'on a inauguré toutes les pièces de sa maison sauf la cuisine, il faut qu'on y remédie. Et demain matin, ce sera déjà fait.

OS [Footballeurs] 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant