Toni Kroos x Joshua Kimmich

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Toni Kroos

16 Octobre 2018


Pour les matchs contre la France et les Pays-Bas, on est à Munich pour s'entraîner. Josh passe devant moi pour l'exercice et je laisse mon regard traîner le long de son corps. Son cul accroche mon regard et je le scrute quelques secondes.

 Son cul accroche mon regard et je le scrute quelques secondes

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Joachim : Toni ? On peut savoir ce que tu fais ?

Toni : Je regarde le ballon pour être sûr que Joshua lui donne la bonne trajectoire.

Leon : On doit pas avoir la même position du ballon, alors.

Joachim : Tu te concentres, tu veux ? JOSH ! Tu connais pas ta droite et ta gauche, à ton âge ?


Mon petit ami bredouille quelques secondes alors que je ris et m'approche pour récupérer le ballon qu'il avait.

Mon petit ami bredouille quelques secondes alors que je ris et m'approche pour récupérer le ballon qu'il avait

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Mats secoue la tête alors que mon petit ami fixe le poteau à gauche duquel il devait passer. Il croise les bras comme un enfant et je passe un bras autour de ses épaules.

Toni : Je t'apprendrais, si tu veux !

Josh : MAIS COACH ! J'suis passé à gauche !


Leon, Thomas, Mats et Manuel explosent de rire. Je me penche vers l'oreille de mon petit ami alors que je vois Brandt le fixer avec un regard mauvais et un sourire mesquin. Je vais le taper, lui, il va rien comprendre.

Toni : Bébé, si tu es passé à gauche dans ce sens, c'est que tu es passé à droite dans l'autre sens.


Il souffle et hoche la tête, conscient qu'il s'est bel et bien trompé. Quand je vois qu'il a limite les larmes aux yeux, je jongle avec le ballon et l'envoie dans le dos de l'autre merdeux de Brandt. Il grogne et se retourne alors que je pose mes bras sur les épaules de Josh.

Toni : T'as dormi combien de temps, chaton ?

Josh : Pas.

Toni : Josh !

Josh : Mais j'étais au téléphone avec... Dieu.


Je vois de qui il parle et je hoche la tête. Donc sous prétexte que Monsieur a des problèmes dans son club, il monopolise mon copain toute une nuit et le rend nerveux et hypersensible. Je me tourne vers Jo qui fait un signe de la main. Je passe mon bras dans le dos de mon petit ami et l'entraîne vers le bord du terrain. Quand je bouffe un ballon en pleine gueule, je n'ai pas besoin de me tourner pour savoir qui vient de faire ça. Et il va le payer très cher. Je pousse Josh à s'asseoir sur le banc avant de retourner m'entraîner. Brandt est en pleine conversation avec Ginter quand je reprends de volée la passe que viens de me faire Mats. Et le blond platine la prend en pleine gueule.

Thomas : Oh ! La Pavard que tu viens de lui mettre dans la gueule, mec ! C'était BEAU !


Il me saute dessus alors que le blond est tombé, le nez en sang.

??? : On peut savoir ce que ce pauvre Brandt à fait pour énerver le grand Toni Kroos ?

Toni : On peut savoir pourquoi t'as décidé de tenir Josh au téléphone toute la nuit ?

??? : Interdiction de partager la chambre de son compagnon les veilles de matchs, non ? Il se sentait pas bien et il ne voulait pas que tu sois mort à l'entraî...

Josh : MESUT !


Il court et lui saute dans les bras. Cet enfant est fou. Je vois Joachim se tendre avant de donner un ordre à Miroslav qui souffle et sort son portable. Il appelle la sécurité. Enfoiré de connard !

Miro : Danke.


Je le frappe ou j'attends ? Quand la sécurité arrive avec le président de la Fédé, je sais que ça pue pour Mesut. Ju se tourne vers Manu et moi. Il cherche le soutien de ses capitaines pour qu'on n'abandonne pas Mesut. Et je sais que ça ne sera pas le cas pour moi. Je ne lâche pas mon meilleur ami. Les français arrivent pour la reconnaissance et Tolisso, qui les accompagne malgré sa blessure, souffle un truc à l'oreille de son coach qui roule des yeux mais s'approche de Joaquim. Quand l'un des membres de la sécurité commence à poser sa main sur Mesut, je le repousse. Il ne le touche pas, cet abruti. Ou je lui défonce la gueule. Julian s'est approché et a passé ses bras autour de la taille de son homme.

Joachim : C'est bon ! Il peut rester. Fallait me dire qu'il devait voir Tolisso pour prendre des nouvelles pour Lacazette. Je suis pas débile, non plus.

Josh : Non, bien sûr que non. Juste un gros connard.


J'entends les français se mettre à rire et je comprends que mon copain passe un peu trop de temps avec Tolisso qui lui a apprit un peu trop de vocabulaire, visiblement. Raph me fait la traduction en espagnol et je ricane avec Mesut. Deschamps semble aussi traduire à notre coach qui lance un regard noir vers mon petit-ami. Mais je sais qu'il ne s'en séparera pas pour ce soir. Josh est l'un des meilleurs de l'équipe. Le laisser sur le banc, ça serait dangereux.

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