Jerome Boateng x Corentin Tolisso : Orage et complications (partie 2)

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Jerome Boateng


Hilare, je regarde Josh se blottir dans le coin de son lit, contre le mur, emmitouflé dans sa couverture. Mon petit ami me donne un coups de coude dans les côtes et je lui lance un regard. Au fond, je suis méchant, parce que je sais que c'est plus fort que lui : Josh a juste peur des orages, il n'y peut rien.

Jerome : Désolé, Josh. Mais j'ai toujours du mal à me souvenir que tu es astraphobe.

Josh : T'es méchant !

Coco : Ouais, t'es méchant !


Je tire la langue à Corentin avant de m'approcher du petit blond. Je sais qu'il tremble de peur là-dessous.

Jerome : Tu sais que Mesut est à l'hôtel ?

Josh : Et ?

Jerome : Le coach a dit : deux par chambre, pas un de plus, pas moins. Si Coco est là, c'est parce qu'il me manquait, mais aussi pour prendre ta place.

Josh : Quoi ?

Coco : Tu vas rejoindre ton copain. Drax va rejoindre le sien et chaque chambre aura deux joueurs. Même si ce n'est pas nécessairement ceux que Löw avait prévu.


Josh se tourne vers moi et je lui fais signe d'y aller. Quand il se lève, il tremble toujours un peu.

Jerome : Tu veux qu'on t'accompagne ?

Coco : La chambre est au bout du couloir, bébé. Il va pas se perdre ! Il a peur des orages, il est pas débile !


Il me frappe l'arrière de la tête avant de retirer son sweat et de le filer à Josh.

Coco : Pour pas que tu es froid dans le couloir.


Le blondinet l'enfile avant de sortir. Coco s'approche et passe ses bras autour de ma taille. Je l'embrasse avant de le tirer dans le lit. Je fais hyper attention à ne pas toucher son genou alors qu'il bascule sur le côté.

Coco : Bébé ?

Jer : Hm ?

Coco : Je t'aime, tu sais ?

Jer : T'as foutu quoi, encore ?


Il roule des yeux, mais il sait aussi bien que moi que quand il tourne ses "je t'aime" de cette façon, c'est qu'il a fait une connerie.

Coco : J'ai demandé à Özil de me ramener dans ses valises.

Jer : Quoi ?

Coco : Alex me manque et...

Jer : Barres-toi.

Coco : Quoi ?

Jer : On était d'accord : si tu reparles de Lacazette, tu dégages de ma chambre pour la nuit. Allez ! Du vent ! 


Il se lève et attrape rageusement ses affaires. J'espère qu'il ne fait pas trop froid dans le couloir, il risquerait d'attraper froid sans son sweat. Je me lève, attrape la couverture du lit de Josh et ouvre la porte.

Jer : Tolisso, prends ça, tu vas avoir froid.


Je lui lance la couette au visage avant de m'enfermer. Un deal est un deal. On avait clairement dit qu'on ne parlait ni de Lukas, ni de Bastien, ni de Lacazette, ni d'Umtiti pendant un mois.

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