Sergio Ramos x OFC

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Je passe une main dans mes cheveux pour tenter de garder mon calme. Si je m'énerve, je risque de la perdre définitivement. Les bras croisés, elle me toise du regard, le menton haut.

Sergio : Je suis pas seul responsable et tu le sais.

Yvana : Pardon ? Tu rejettes la faute sur moi, c'est ça ?

Sergio : Ouais, j't'ai caché que j'ai, un jour, été amoureux d'un coéquipier. Oui, je suis bisexuel et tu l'as toujours su ! Je vois pas pourquoi ce soir, tu me tapes un sketch à ce sujet ! Mais un mensonge, c'est rattrapable. Un mensonge combiné à une tromperie, c'est plus compliqué, chérie ! Alors je sais pas qui est le plus responsable de notre embrouille, mais elle se termine là ! C'est fini ! On va pas se reprocher des trucs à la con toute la soirée pour une fois qu'on est tranquille, sans les mioches et sans match !

Yvana : J'en ai marre d'être la seule à me battre pour notre couple, Sergio ! alors ça, c'est la meilleure Tu disais que la conversation était fini ? Je crois qu'il n'y a pas que ça qui soit fini, Ramos.

Sergio : Ouais, je confirme, c'est fini !


J'attrape ma veste.

Yvana : Tu fais quoi ?

Sergio : J'ai besoin d'air.

Yvana : Ouais, va baiser ton Marco ! 

Sergio : Lui, au moins, quand je le baise, il hurle pas le prénom d'un autre !

Yvana : T'es peut-être pas si bon au lit que tu ne le crois, pour me faire hurler le prénom de Corentin quand on baise, comme tu dis si bien !

Sergio : Ou peut-être que t'es juste une salope !


Je réalise trop tard ce que je viens de dire. Elle est déjà en train de monter à l'étage. La porte de la chambre claque et je souffle. Sergio Ramos 0, sa lâcheté 1.

OS [Footballeurs] 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant