OS [Footballeurs] 2

Toni Kroos x Mesut Ozil

Ma tête me fait mal et j'ai atrocement chaud. Je n'ai aucun souvenir de la soirée d'hier. A part que j'ai été en boîte avec James, Cris, Karim, Gareth, Mes, Aaron, Sergio et Pique. Mes, James et Cris étant venu sur Madrid pour une soirée entre pote du Real, on est sorti. Avec pas mal de mal, je crois que Mesut a obligé Aaron et Gareth avec nous. Et maintenant, alors que le soleil vient de me réveiller, je me souviens de rien. Je grogne en ouvrant les yeux. Quand je tente de m'asseoir, mon dos irradie. Et plus particulièrement, le bas. Je suis tiré par des bras autour de ma taille et un grognement se fait entendre. Je tourne la tête et me fige. Mesut. Merde ! Non ! J'ai pas fait ça !

Mes : Arrêtes d'essayer de te tirer. Restes avec moi, amour !

Mon coeur se met à battre la chamade à l'entente du surnom. Mais je crois qu'il a oublié quelque chose : il est Mesut Ozil. Le bourreau des cœurs féminins à Londres. Le coureur de jupon. Moi, j'suis juste... Toni Kroos. Un mec amoureux de son meilleur pote depuis des mois. Des années. Neuf ans pour être exact.

Toni : Mes, tu as conscience de ce que tu viens de dire ? Tu sais qui est avec toi dans le lit, pas vrai ?

Mes : Toni, amour, rendors-toi et fermes la !

Je me blotti contre lui. Il doit encore être à moitié bourré, alors je veux profiter de sa chaleur un maximum. Parce que quand il sera sobre, il se souviendra de rien et il m'appellera "Mec" et "mon pote". Voire "besty" ou "blondi".

Deux heures plus tard

Quand je me réveille à nouveau, Mes n'est plus là, sans surprise. Je vais dans la cuisine. On est, visiblement, chez Sergio. Le seul qui n'a pas bu avec James. Quand j'arrive dans la cuisine, je salue les mecs. J'attrape un croissant et croque dedans avant de me diriger vers Mesut, le seul que je n'ai pas encore salué. Perché sur le plan de travail, en train de surveiller un pancake, il est concentré et pire que sexy. Je m'approche et quand j'arrive à sa hauteur, il écarte ses jambes et tire sur mon t-shirt pour me rapprocher et m'embrasser. Quand on se sépare, il me fixe en souriant.

Mes' : Salut, amour !

Pique : Wow ! Gio, tu m'avais pas dit !

Gio : Normal, ils se sont embrassés pour la première fois, hier.

James : Embrassés ? Ils se sont roulés la pelle du siècle, ouais ! Avant de baiser comme des sauvages. Dans toute la maison. Du moins : cuisine, salon et chambre. 

Pique : Je ne verrais plus jamais ta maison pareil, bébé !

Sergio : On a inauguré chaque pièce. Et la piscine. Alors si, tu la verras toujours pareil.

Je pique un far et Mesut m'embrasse à nouveau. Bordel ! J'aurais jamais imaginé une mise en couple pareil.