EDF

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Les joueurs regagnèrent les vestiaires heureux. Dès qu'ils arrivèrent, Presnel attrapa son téléphone et commença à texter. Aucun de ses coéquipiers ne dit rien. Ils savaient que Maestro Kimpembe allait revenir, dès qu'il se serait assuré que son copain allait bien. Grimpé sur le dos d'Olivier, Antoine était souriant. Hugo attrapa son petit ami et l'embrassa amoureusement.

Didier : Bien ! Apparemment mon coup de gueule de la mi-temps a servi ! Blaise, mollo sur les contacts, la prochaine fois. Il y a deux ou trois fois où tu y as été un peu fort.

Lucas : Il a malmené notre défense tout le long de la première mi-temps, le môme ! Fallait le faire redescendre sur terre, on s'en ai occupé. Bon, moi c'était involontaire, bien sûr, j'étais en fin de course... Mais il l'a pas volé !

Theo :  Pourquoi je sors avec lui, seigneur ?

Didier : Doucement quand même. Il y a des moments où vous avez éviter les cartons de justesse, je pense. Hugo, on en a déjà parlé à la mi-temps, t'as rien pu faire. Anto, tu nous refais ça quand tu veux ! Ton premier but était magique ! Kim, Rapha : vous avez fait un excellent match.

Presko : Ouais fin je suis fautif sur leur but.

Raphaël : Quand on tacle au sol, on peut pas garder le bras contre la pelouse. C'est trop compliqué de penser à ne pas toucher le joueur, ni le ballon, ni blessé qui que ce soit. Je veux dire : ça arrive à tout le monde. Même aux meilleurs.

??? : Surtout, aux meilleurs.

Lucas : Qu'est-ce qu'il fous là, lui ?

Didier : Je l'ai autorisé à venir voir Presnel.

Presko : MON BABE !


Il sauta sur Julian en hurlant. L'allemand souffla, mais réceptionna son petit ami du mieux qu'il put.

Didier : Vous avez fait une bonne deuxième mi-temps les gars. Félicitations ! Vous pouvez prendre vos douches et vous changer !


Il sortit du vestiaire alors que chacun commençait à vaquer à ses occupations. Presko venait de se séparer de Julian pour mettre de la musique dans le vestiaire. Alphonse et Kylian s'approchèrent de leur coéquipier parisien pour s'excuser de l'élimination de l'Allemagne. Hernandez détailla son adversaire, un sourire sur les lèvres.

Theo : Oh non !

Anto : Mec, les chambre pas !

Oli : Lucas, je n'hésiterais pas à te bâillonner, comme à l'Elysée ! 

Lucas : Je dirais rien. C'est juste jouissif de les battre. Il s'en est remis, blondi ? Il était quand même à deux doigts de pleurer. Après je dis ça, je dis rien.

Julian : Tu veux que j'ailles chercher Toni pour que tu t'arranges avec lui ? Il acceptera peut-être de pas te frapper parce que tu t'en prends à Josh. T'auras peut-être même le droit de ne pas voir un Mesut Ozil en colère, aussi. Quoique ça, j'en doute. Raphaël, To' a dit qu'il passerait te voir après la discussion qu'il a avec Josh.


Le défenseur hocha la tête et se dirigea vers l'extérieur des vestiaires. Il voulait voir Didier pour le prévenir avant qu'une crise n'explose à l'hôtel. Julian regarda les autres joueurs. Il avait un autre message, mais il ne se souvenait pas du quel. Il tenta de s'en souvenir, mais Presnel arriva et l'embrassa amoureusement. La porte s'ouvrit brusquement et tous se tournèrent. Et Hernandez étant lui-même, il ne put s'en empêcher et lâcha, en anglais :

Lucas : Ca va, Kroos ? T'as digéré la manière dont on vient de baiser ton équipe ? Pour un mec qui domine, tu t'es quand même bien fait enculé, ce soir. Et ton copain, il va mieux ?

Hugo : On va sortir, nous. Ils vont régler leurs soucis ensemble. Lulu, chaton, va prévenir Raphaël que son pote est là. Et dis-lui de prendre son temps pour venir. Allez les gars : dans le bus ! Hernandez, tu restes là ? Faut que tu tienne compagnie à Kroos.


Hugo attrapa ses affaires et celles de son blondinet de petit ami qui était parti chercher le madrilène. Ils sortirent, laissant Lucas seul avec l'allemand.

Julian : On est sûr ?

Presko : Mais oui ! C'est un grand garçon ! Et puis... On s'en fiche un peu de lui. Il nous gonfle tous.


Ils rejoignirent le bus. Quand, vingt minutes plus tard, Hernandez et Raphaël arrivèrent, le joueur de l'Atletico avait un bleu en train de se former sur la pommette. Lulu manqua éclater de rire, mais un regard de Hugo lui fit comprendre que c'était pas cool. Julian sourit, presque heureux de voir ça. Et Presko sourit. Il préférait définitivement voir son Babe avec un sourire.

OS [Footballeurs] 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant